Massacre à Annaba : une grand-mère et ses petits-enfants égorgés dans leur appartement
Annaba, 01 juillet 2024 – Un crime odieux et inhumain s’est produit hier matin dans le quartier Safsaf (CNEP 2), connu localement sous le nom de “Les Allemands” à Annaba.
Une grand-mère (âgée de 56 ans) son petit-fils (âgé de 14 ans) ont été sauvagement assassinés à leur domicile par des individus mal intentionnés. Un deuxième enfant (âgé d’environ 7 ans) a été grièvement blessé et se trouve actuellement dans un état critique à l’hôpital.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les faits se sont déroulés dans la matinée dans un appartement situé dans l’une des immeubles de 400 logements “La CNEP”, en face de l’école primaire Ahmed Allali.
Les meurtriers, qui s’étaient introduits dans le domicile pour voler, ont d’abord agressé la grand-mère, une enseignante retraitée, à l’arme blanche, lui donnant la mort sur place.
Ils se sont ensuite acharnés sur ses deux petits-enfants, les égorgeant de manière barbare. L’un des enfants est décédé sur place, tandis que son frère, scolarisé en 4ème année primaire à l’école Ahmed Allali, a été transporté en urgence à l’hôpital universitaire Ibn Rochd de Annaba dans un état critique.
La mère des enfants, employée à la mairie de Annaba, était absente au moment du drame. Alertés par les voisins, les agents de la brigade criminelle de la police judiciaire provinciale, soutenus par une brigade de la police scientifique et le procureur de la République, se sont rapidement rendus sur les lieux.
Un large périmètre de sécurité a été établi et une minutieuse investigation a débuté pour recueillir les indices et identifier les auteurs de ce crime odieux.
Les corps de la grand-mère et de son petit-fils décédé ont été transférés à la morgue de l’hôpital Ibn Rochd, tandis que l’enfant blessé a été pris en charge au service des urgences.
Les investigations se poursuivent activement pour déterminer les circonstances exactes du drame, le mobile des meurtriers et retrouver les auteurs de ces actes barbares.
L’horreur du crime a plongé la population dans un état de choc et de stupeur, d’autant plus profond que les coupables courent toujours.
En attendant les résultats de l’enquête, des questions demeurent sans réponse :
- Qui sont les auteurs de ce crime odieux ?
- Y avait-il un lien entre les victimes et leurs agresseurs ?
- Comment les auteurs ont-ils pu pénétrer dans le domicile des victimes en plein jour ?
- Pourquoi les enfants ou la grand-mère n’ont-ils pas crié pour alerter les voisins ?
- Les voisins de l’immeuble n’ont-ils rien vu ? Rien entendu ?
- Dans un quartier résidentiel fréquenté, comment un tel drame peut-il arriver en plein jour ?
- Comment les auteurs ont-ils pu pénétrer dans l’appartement ?
- Connaissent-ils la famille ? Ou pire encore, sont-ils de la famille ?
- Ont-ils été réellement motivés par le vol, ou y avait-il un autre mobile ?
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Les services de sécurité de la wilaya de Annaba mettent tout en œuvre pour élucider ce drame et identifier les responsables. Ils comptent sur la collaboration de la population pour recueillir des informations et apporter des éléments précieux à l’enquête.
À quand la fin du cauchemar ? L’Algérie n’a pas à revivre une nouvelle tragédie nationale
Ce massacre n’est malheureusement qu’un exemple parmi tant d’autres de la violence qui gangrène l’Algérie. Presque chaque semaine, un meurtre, voire deux, endeuille une famille. Est-on face à une simple résurgence de la criminalité ou à un phénomène plus profond et plus inquiétant ?
Chaque nouvelle tragédie de ce type nous renvoie aux atrocités vécues durant la période sombre de l’histoire nationale, lorsque des familles entières étaient sauvagement assassinées, plongeant le pays dans un climat de peur et d’insécurité insoutenable.
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Les punitions actuellement infligées aux criminels semblent-elles suffisantes ? Ne faut-il pas envisager un durcissement des sanctions pour dissuader les auteurs de tels actes barbares ? Le code pénal algérien est-il encore adapté à la réalité de la société actuelle ? N’est-il pas temps de le revoir en profondeur pour punir plus sévèrement les crimes et protéger davantage les citoyens ?
La recrudescence de la violence ne peut plus être ignorée. Les autorités doivent agir avec fermeté et détermination pour mettre un terme à ce fléau qui gangrène la société algérienne. Il est indispensable de renforcer les moyens de la police et de la justice, de mettre en place des politiques de prévention efficaces et de sensibiliser l’ensemble de la population à la lutte contre la violence.
La sécurité des citoyens est un droit fondamental. Il est du devoir des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour la garantir. La mobilisation de tous est nécessaire pour faire face à ce fléau et construire une société plus juste et plus sûre pour tous.
N’oublions jamais les leçons de la décennie noire. Unissons-nous pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus jamais et que l’Algérie puisse enfin connaître la paix et la prospérité qu’elle mérite.