Mariage entre 2 femmes à Alger : le tribunal de Sidi M’hamed frappe sans appel
La Cour de Sidi M’hamed a récemment requis une peine de trois ans d’emprisonnement à l’encontre de deux femmes, âgées de 30 et 40 ans, pour avoir contracté un mariage en violation des lois religieuses.
Les autorités ont poursuivi deux accusées pour « mépris des préceptes religieux » après qu’une famille de l’une des femmes a signalé la disparition.
Les enquêtes menées par les autorités ont révélé une vidéo montrant les deux femmes en robe de mariée, ce qui a conduit à leur arrestation ainsi qu’à celle de la propriétaire du logement où la cérémonie avait lieu.
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Une réaction face aux pressions internationales
Dans un contexte de tensions croissantes autour des droits humains, l’avocat en droit international, Ismaïl Khalfallah, a exprimé lors d’un incident pareil en 2020 que les sanctions imposées sont justifiées.
Il a souligné que de telles actions contrarient les valeurs fondamentales de la société algérienne.
Selon lui, il est crucial de protéger les normes religieuses et morales contre des comportements jugés inappropriés.
Il a également critiqué les organisations internationales qui plaident pour des libertés qu’il considère comme contraires aux valeurs islamiques.
Le débat s’intensifie également concernant l’article 338 du Code pénal algérien, qui criminalise les actes d’homosexualité.
Les militants des droits de l’homme font pression pour l’abrogation de cet article, arguant qu’il viole les droits indispensables.
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Un cadre juridique contesté
Hassan Brahmi, un avocat des droits humains, a clarifié que la loi algérienne ne reconnaît pas le terme « homosexualité » et limite les relations sexuelles à celles entre un homme et une femme consentants.
Il a noté que l’Algérie, à l’instar de nombreux pays arabes et musulmans, résiste aux efforts de décriminalisation, mettant en avant les divergences avec les législations occidentales sur ces questions.
Les discussions autour du mariage traditionnel et des droits sexuels continuent de faire rage, alimentées par des accusations de certaines organisations d’encourager des pratiques qui, selon eux, sapent les fondements de la société.