Lalla Fatma N’Soumer : l’indomptable guerrière des montagnes algériennes
Dans la galerie héroïque de la résistance algérienne, le nom de Lalla Fatma N’Soumer résonne avec une force particulière. Connue pour son courage, cette indomptable lionne de la Kabylie a tenu tête à bien des chefs militaires français.
Bien que l’histoire de Lalla Fatma N’Soumer soit gravée dans la mémoire collective et que son nom évoque naturellement courage et résilience féminine, rappelons quelques moments forts de son parcours, qui ont forgé sa légende.
Lalla Fatma : la résistante indéniable de Djurdjura
Née en 1830 dans le village de Soumer, en Kabylie, Lalla Fatma N’Soumer grandit dans une grande famille stricte. À seulement 20 ans, elle rejoint la résistance aux côtés du Cherif Boubaghla. En 1854, à la mort de ce dernier, elle reprend les rênes de rébellion et marque sa première victoire contre les troupes coloniales.
À la tête de 5000 combattants algériens armés de simples sabres et poignards, elle défie avec ferveur et intelligence stratégique un contingent de 8000 hommes français menés par le commandant Charles Wolff.
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En seulement deux mois, Fatma N’Soumer parvient à repousser l’ennemi. Grâce à sa connaissance de la montagne de Djurdjura et son esprit stratégique, elle organise plusieurs attaques surprises. Elle inflige de lourdes pertes à l’armée française, devenant ainsi un symbole de force et de courage redouté.
L’ultime sacrifice de Lalla Fatma N’Soumer
En 1857, le gouverneur général Randon lance une grande campagne militaire comptant 35000 militaires français. Après des mois de lutte, Lalla Fatma N’Soumer est capturée par l’armée française en juillet 1857.
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Elle a été enfermée dans une zaouia à Tablat sous haute surveillance et dans des conditions extrêmement difficiles. Par son emprisonnement, qui a duré 6 ans, Lalla Fatma N’Soumer offre son dernier acte de courage à sa patrie. Elle s’éteint en 1863, à seulement 33 ans.
Lalla Fatma N’Soumer demeure une figure emblématique de la lutte pour la liberté de l’Algérie. En défiant les normes patriarcales de son époque, elle a défié la résistance et a marqué l’histoire de l’Algérie.
