Algérie

L’Algérie s’engage dans le développement de l’énergie de fusion pour un futur énergétique durable

Mercredi à Rome, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé à la réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG), un événement organisé sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Cet échange de haut niveau, tenu au ministère italien des Affaires étrangères, a réuni des décideurs internationaux, scientifiques, chercheurs ainsi que des dirigeants d’entreprises du secteur de l’énergie.

Co-présidé par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, ce sommet vise à accélérer le développement de l’énergie de fusion, une source d’énergie propre et durable.

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Lors de son intervention, Arkab a souligné l’importance de la fusion nucléaire comme solution de transition énergétique, précisant que l’Algérie souhaite participer activement à cette technologie novatrice.

« L’énergie de fusion représente une réponse fiable, sûre et respectueuse de l’environnement aux défis énergétiques auxquels le monde est confronté. Avec son potentiel quasi illimité, elle pourrait diversifier nos sources d’énergie et réduire significativement notre empreinte carbone », a déclaré le ministre.

Un programme ambitieux pour diversifier l’énergie en Algérie

Le ministre a également révélé l’intérêt de l’Algérie pour le développement d’un projet pilote dans le domaine de l’énergie de fusion.

« Ce projet, porteur d’avenir, montre la volonté de l’Algérie de devenir un acteur majeur dans le développement de la fusion nucléaire, et ce, à travers des partenariats internationaux visant à renforcer nos capacités scientifiques et humaines », a-t-il précisé.

Pour lui, l’engagement dans l’énergie de fusion est en parfaite adéquation avec les objectifs de transition énergétique durable que s’est fixée l’Algérie, qui souhaite « explorer toutes les possibilités d’une énergie plus propre pour les générations futures ».

Le projet d’énergie de fusion s’inscrit dans une vision plus large de diversification énergétique. Le ministre a également rappelé que l’Algérie travaille déjà au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène, avec des projets qui ambitionnent de répondre à la demande croissante d’énergie tout en minimisant les impacts environnementaux.

« Nous sommes déterminés à investir dans des sources d’énergie nouvelles et propres. La fusion nucléaire, en tant que technologie avancée, pourrait jouer un rôle crucial dans notre mix énergétique », a insisté le ministre.

Une coopération internationale renforcée pour relever les défis technologiques

Arkab a également mis en lumière la nécessité d’une collaboration renforcée entre les pays pour surmonter les obstacles technologiques liés à la fusion nucléaire.

« La transition énergétique exige une coopération internationale étroite. L’énergie de fusion est complexe et nécessite des investissements substantiels en recherche et en technologie. C’est pour cela que nous appelons à des partenariats solides et durables », a-t-il souligné.

En outre, le ministre a évoqué les besoins énergétiques spécifiques de certaines régions d’Afrique, où l’accès à l’énergie demeure limité.

« L’Afrique pourrait bénéficier largement de l’énergie de fusion. Cette technologie est prometteuse et pourrait offrir des solutions innovantes et durables dans des zones où l’accès à l’énergie reste un défi majeur. Nous soutenons les efforts de l’AIEA pour faciliter la coopération technique et les échanges scientifiques afin d’apporter des solutions concrètes », a-t-il ajouté.

Vers un rôle de premier plan pour l’Algérie dans le secteur énergétique

En renforçant ses engagements et en plaidant pour l’innovation et la durabilité, l’Algérie aspire à devenir un leader régional dans le domaine de l’énergie de fusion.

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« Notre ambition est claire : nous voulons être parmi les pionniers qui contribueront au développement de cette technologie de pointe et à l’édification d’un avenir énergétique plus propre et durable pour tous », a conclu Arkab.

Par cet engagement, l’Algérie réaffirme son rôle actif dans la transition énergétique mondiale, tout en se positionnant comme un partenaire clé pour le développement de technologies énergétiques durables et inclusives.