L’Algérie a-t-elle appelé à imposer un embargo pétrolier comme en 1973?
Le ministère des Affaires étrangères algérien a fermement démenti des informations publiée récemment par un quotidien privé, qui a attribué à tort des déclarations au président de la République lors du récent sommet arabo-islamique de Riyad.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le ministère a dénoncé la confusion entre analyse journalistique et information officielle, reprochant au média d’avoir faussement interprété les propos tenus au nom du président par le ministre des Affaires étrangères.
Clarification sur le message algérien au sommet de Riyad
D’après le ministère, les interventions de l’Algérie au sommet de Riyad, disponibles en version écrite et audiovisuelle, ne contiennent aucune mention d’une volonté d’imposer un embargo petrolier arabe comme celui de 1973.
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Le communiqué a souligné qu’une simple lecture du discours révèle que les sanctions politiques, diplomatiques, économiques et militaires évoquées concernent uniquement Israël.
L’Algérie appelle à ces sanctions en réponse aux agressions, crimes de guerre, génocides et violations des droits humains commis par Israël, en particulier dans la bande de Gaza, sans jamais évoquer d’autres formes de sanctions envers d’autres pays.
L’Algérie et sa position inébranlable contre les exactions en Palestine
Le communiqué met l’accent sur la position constante de l’Algérie dans son opposition aux actions de l’occupation israélienne.
Condamnant les crimes de guerre et les actes de génocide perpétrés contre le peuple palestinien, l’Algérie a réaffirmé son appel à des actions internationales concrètes et renforcées pour contrer les exactions et les abus graves qui continuent de frapper les civils palestiniens.
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Enfin, le ministère des Affaires étrangères a exhorté les médias à faire preuve de rigueur et de vérification dans le traitement des informations officielles, rappelant l’importance de préserver la crédibilité de la diplomatie algérienne.
Cette mise en garde s’inscrit dans une volonté de protéger l’image du pays et de garantir une communication fidèle aux réalités diplomatiques.