La viande à la portée de tous en 2025 : une des priorités du gouvernement
Le gouvernement poursuit son engagement afin de lutter contre l’inflation et protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Une nouvelle politique visant à réduire le coût de la viande en Algérie est en préparation, et devra être mise en œuvre en 2025.
Lors de sa campagne présidentielle 2024, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué la politique sociale de l’État. Il s’est prononcé sur les mesures à prendre pour résoudre les problèmes d’aliment pour le bétail et assurer la stabilisation des prix des viandes rouges.
Avec une stratégie agricole nationale, des objectifs ambitieux sont fixés pour l’année prochaine, visant une baisse des coûts d’élevage et de viande.
Des prix en hausse : le président de la FNE se prononce
Les foyers algériens sont de plus en plus affectés par la hausse des prix de produits alimentaires. Selon Djelloil Azaoui, le président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE). La flambée des prix de viande est due à la multiplication des intermédiaires. Qui « gonflent les marges et font la loi sur le marché ».
Cependant, il précise qu’il ne s’agit pas d’un problème de production. Les éleveurs ne sont donc aucunement responsables de cette situation. Car leur mission consiste à produire le cheptel destiné à l’abattage en quantités suffisantes.
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De plus, le prix d’aliment pour lé bétail est, selon les éleveurs, un facteur explicatif de la hausse des prix de la viande.
Toutefois, en attendant la mise en œuvre du plan prévu pour 2025, le président affirme que l’importation de viande se poursuit.
La politique sociale de l’État en action : la viande à prix modéré en 2025
En juillet dernier, le chef d’État a ordonné le renforcement de récolte de blé dur, d’orge et de maïs. Et ce, dans le but de garantir l’autosuffisance en matière de céréales.
Par ailleurs, dans le cadre de la stratégie nationale mise en place. Il a annoncé les mesures à mettre en place pour assurer la sécurité alimentaire et réguler le marché des viandes en Algérie. Notamment : « l’orientation des minoteries à l’arrêt vers l’activité dans le domaine de l’alimentation du bétail. À travers l’exploitation de nos capacités dans la production du maïs, ce qui aura un impact positif sur la richesse animale et notamment la production des viandes ».
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Il a également rappelé que l’expansion des terres irriguées est essentielle pour renforcer la production de fourrage. L’objectif pour 2025 est donc de passer à 3 millions d’hectares de terres irriguées. Permettant ainsi de répondre à l’insuffisance de l’aliment de bétail, qui semble être à l’origine de la hausse des prix des viandes rouges.