Algérie

Immigration : vers la fin de la régularisation des parents d’enfants scolarisés en France ?

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a exprimé son intention de remettre en cause la circulaire de Valls, qui permet, chaque année, de régulariser jusqu’à 30 000 étrangers en situation irrégulière en France.

Une démarche qui permet de resserrer les critères de régularisations en France, mais aussi de mieux maîtriser la gestion d’immigration, notamment celle des ressortissants étrangers en situation irrégulière sur le territoire français.

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Qu’est-ce que la circulaire de Valls ?

En vigueur depuis 2012, la circulaire de Valls s’adresse aux préfets et permet de fixer les conditions selon lesquelles ils peuvent délivrer des titres de séjour aux personnes résidant en France, sans papiers. Par exemple, sont éligibles :

  • Les parents sans papiers d’enfants scolarisés depuis au moins trois ans et qui peuvent justifier d’une résidence durable ;
  • les jeunes majeurs tombant en situation irrégulière à leurs 18 ans, alors qu’ils étaient scolarisés en France les dernières années ;
  • Et les victimes de violences conjugales ou de traites des êtres humains.

La circulaire de Valls met, par ailleurs, l’accent sur le travail. Dans le détail, un sans-papiers résidant en France depuis cinq ans et justifiant de bulletins de salaire réguliers, d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche peut, aussi, demander une carte de séjour salarié.

Bruno Retailleau promet deux nouvelles circulaires

Dans un récent entretien, Bruno Retailleau a encore une fois fait part de sa volonté de revoir les règles de régularisations de certains sans-papiers. En effet, il précise qu’il entend vouloir revenir sur la circulaire de Valls et promet d’envoyer, les semaines à venir, deux nouvelles circulaires.

En revanche, cette nouvelle méthode de réduire l’immigration clandestine en France, devise la scène politique. « La régularisation des sans-papiers ne peut pas être un solde de tout compte et que le débat mérite d’être discuté au Parlement« , a critiqué Florent Boudié, président de la commission des Lois.

De son côté, Guillaume Gouffier, député de la majorité, a fait part de son désaccord sur les réseaux sociaux et estime que « abroger la circulaire Valls serait une erreur et qu’une telle décision n’apporterait aucune amélioration dans la lutte contre l’immigration illégale« .

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