Imane Khelif dépose plainte après la publication d’un rapport médical
Imane Khelif, par l’intermédiaire de son avocat, est décidée de sévir contre tous ceux qui s’acharnent contre elle. Aux dernières nouvelles, elle va porter plainte contre un média francophone en ligne, qui a rédigé un article controverse sur le genre de la jeune boxeuse algérienne.
Environ trois mois se sont déjà écoulés sur la fin des Jeux Olympiques Paris-2024, mais certains médias et personnalités poursuivent leur acharnement contre Imane Khelif. La fin du mois d’octobre, le média francophone en ligne « Le Correspondant » a rédigé un article controverse sur le genre de la jeune boxeuse algérienne.
En effet, ce média, rédigé par un rédacteur, qui répond au nom de Djaffar Ait-Aoudia, a affirmé que Khelif Khelif était porteuse des chromosomes masculins XY. Il a dit s’appuyer « sur un rapport non authentifié qui aurait été rendu par l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, en région parisienne, et l’hôpital Mohamed-Lamine Debaghine, à Alger (Bab El-Oued) ».
« Elle prépare une action en réponse aux derniers articles de presse », affirme le CIO
Un article qui n’est pas passé inaperçu de la médaillée d’or aux JO. Cette dernière, prépare une action en justice contre le média en question et son rédacteur.
Dans un communiqué officiel, le Comité international olympique a affirmé que la native de Tiaret prépare bel et bien une action en réponse à certains articles de presse.
« Nous comprenons qu’Imane Khelif a intenté une action en justice contre les personnes qui ont commenté sa situation pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 et qu’elle prépare également une action en réponse aux derniers articles de presse », lit-on dans le communiqué.
Le CIO ajoute qu’il « ne fera aucun commentaire tant qu’une action en justice est en cours, ni sur les articles des médias concernant des documents non vérifiés dont l’origine ne peut être confirmée ».
Rappelons que l’avocat d’Imane Khelif, Nabil Boudi, a déjà porté plainte auprès du parquet de Paris juste après la fin des JO pour cyberharcèlement. Plusieurs personnalités sont citées dans la plainte, entre autres le propriétaire de la plateforme X, Elon Musk, la romancière J.K Rowling ou encore, le nouveau président des USA Donald Trump.
