Algérie

Grâce à son soleil et ses vents, l’Algérie devient l’eldorado de cet or vert pour l’Allemagne

L’Allemagne, l’une des plus grandes puissances industrielles du monde, est à la recherche de nouvelles sources d’énergie propre. Le pays européen, désireux de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, a identifié dans l’hydrogène un vecteur énergétique prometteur pour atteindre ses objectifs climatiques.

L’Algérie, riche en ressources naturelles et en potentiel solaire, s’impose comme un partenaire privilégié dans cette nouvelle dynamique. En effet, l’Algérie, dotée d’une capacité de production d’énergies renouvelables considérable, est en mesure de fournir à l’Allemagne des quantités significatives d’hydrogène vert.

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Cette collaboration, qui s’est intensifiée ces derniers mois, a abouti à la signature d’un accord de coopération en février dernier. Cet accord prévoit notamment la construction d’une unité pilote de production d’hydrogène vert à Arzew, d’une puissance de 50 mégawatts.

Robert Habeck, ministre allemand de l’Économie et du Climat, s’est félicité de cette avancée, soulignant le potentiel de l’Algérie dans le domaine de l’hydrogène vert. Il a également annoncé un soutien accru aux projets éoliens et solaires en Algérie, afin de développer encore davantage la production d’hydrogène.

L’Algérie, un partenaire clé pour l’Allemagne dans la course à l’hydrogène vert

La demande d’hydrogène vert en Allemagne est sur le point d’exploser. Les estimations tablent sur une consommation de 130 térawattheures en 2030, puis de 450 térawattheures en 2045. Face à cette perspective, l’Algérie aspire à devenir un fournisseur clé de cet or vert pour l’Europe, visant à couvrir 10 % des besoins de l’Union européenne d’ici 2040.

Cette collaboration entre l’Allemagne et l’Algérie présente de nombreux avantages :

  • Pour l’Allemagne : diversification des sources d’approvisionnement énergétique, réduction des émissions de gaz à effet de serre et accélération de la transition énergétique.
  • Pour l’Algérie : développement économique, création d’emplois et valorisation de ses ressources naturelles.

Toutefois, plusieurs obstacles subsistent : le coût de production de l’hydrogène vert reste élevé, bien que les technologies progressent rapidement, et le transport de ce vecteur énergétique nécessite le développement d’infrastructures adaptées. Par ailleurs, un cadre réglementaire favorable est indispensable pour attirer les investissements.

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En somme, la coopération entre l’Allemagne et l’Algérie dans le domaine de l’hydrogène vert s’avère prometteuse. Ce partenariat pourrait non seulement accélérer la transition énergétique en Europe, mais aussi ouvrir de nouvelles perspectives économiques pour les deux pays.