Algérie

France : à 66 ans, un ex-infirmier rend la pâtisserie algérienne accessible aux diabétiques

Face aux aléas e la vie, certains Algériens ne perdent pas espoir et font de leurs faiblesses leurs points forts. C’est le cas d’Ahmed Seddiki, un ex-infirmier d’origine algérienne, qui a été diagnostiqué diabétique, mais qui a, aujourd’hui, décidé de faire de sa maladie le moteur de son nouveau métier.

En effet, cet homme qui a travaillé pratiquement toute sa vie dans le domaine médical, a été diagnostiqué diabétique en 2016. Suite à cette maladie, on lui a coupé des doigts du pied, on l’a placé en pré-retraite. Optimiste, Ahmed décide de faire de la pâtisserie sans sucre son nouveau métier.

Diagnostiqué diabetique, il se lance dans la pâtisserie sans sucre

L’idée de se lancer dans le domaine de la pâtisserie n’est pas le fruit du hasard. Ahmed a toujours aimé pâtisser, et à cause de sa maladie, le sexagénaire a dû opter pour un nouveau mode de vie, et d’éliminer le sucre de son quotidien. Il décide alors de rendre la gourmandise accessible aux diabétiques.

Il décide d’abord de se lancer en itinérant avec ses pâtisseries sans sucre, sur le marché Jacobins. Et ce, avant d’aménager une terrasse, en septembre 2022, à Là Visitation, pour proposer ses gourmandises pour ceux à qui le sucre est interdit. Makrout, Corne de gazelle et Ghribia, Ahmed mise sur sa carte sur de la pâtisserie orientale, voire algérienne.

Il tient son amour pour la pâtisserie de son père, boulanger à Oran

Avant de se consacrer à la pâtisserie sans sucre, le sexagénaire a travaillé, pendant 40 ans, dans le domaine médical. Dans lequel, il occupait les postes du chef de services de neurochirurgie ou encore celui de responsable d’un centre médico-social en Algérie.

En France, Ahmed a travaillé pendant deux ans au sein de l’hôpital Lariboisière à Paris, avant d’enchainer avec d’autres établissements dans plusieurs régions dans le pays. Et pourtant, l’énergétique sexagénaire a toujours aimé pâtisser.

Il tient son amour à la pâtisserie de son père, qui a créé sa boulangerie à Oran, en 1947. En effet, dans un témoignage aux médias français, Ahmed Seddiki raconte qu’il a toujours surveillé les huit fourneaux de son père. L’homme qui a aujourd’hui 66 ans, a grandi dans la farine et la pâtisserie.


| À LIRE AUSSI :

>> Réputés sucrés à outrance, Mercotte casse les préjugés sur les gateaux algériens
>> « Grandmas Project » : hommage à une Algérienne et ses recettes