Algérie

Examens universitaires du 1er semestre : les dates et le système annoncés

Les universités algériennes ont officiellement fixé la période des examens du premier semestre à une date stratégique. Ces derniers débuteront immédiatement après les vacances d’hiver, selon les annonces de plusieurs établissements. Cette décision s’inscrit dans le cadre des directives du ministère de l’Enseignement supérieur, qui exige que toutes les épreuves pratiques et dirigées soient achevées avant le 19 décembre.

Dès le 6 janvier 2024, les examens écrits seront lancés, marquant ainsi le début de la phase de validation académique pour les étudiants. Ces derniers devront non seulement obtenir une moyenne générale minimale de 10/20, mais aussi compenser leurs notes dans les différentes unités d’enseignement (UE) grâce à un système basé sur les coefficients. Cette approche garantit une évaluation plus équitable, tout en mettant en avant les performances globales de l’étudiant.

Un système de rattrapage encadré

En cas d’échec au premier semestre, les étudiants auront l’opportunité de participer aux examens de rattrapage. Ces épreuves permettent de se concentrer uniquement sur les matières où la moyenne n’a pas été atteinte. Lors de cette seconde chance, la note obtenue au rattrapage remplace celle de l’examen final, alors que les notes des travaux pratiques et des contrôles continus restent inchangées. Si, malgré cette opportunité, le semestre n’est pas validé, les unités déjà réussies avec une moyenne supérieure ou égale à 10/20 seront conservées pour l’année suivante.

Vers une organisation universitaire plus moderne

L’intégration de la plateforme numérique “Progrès” marque une avancée significative dans la gestion des résultats académiques. Elle permet non seulement une saisie rapide des notes, mais également une transparence accrue pour les étudiants, qui peuvent suivre leur progression en temps réel.

Cette modernisation s’inscrit dans une logique de renforcement de la qualité de l’enseignement supérieur en Algérie. Par ailleurs, le passage entre les différentes années universitaires repose désormais sur des critères clairs et adaptés. Les étudiants peuvent évoluer dans leur cursus en validant un nombre minimal de semestres et de crédits tout en respectant les exigences pédagogiques.

Les efforts des institutions pour organiser ces échéances académiques témoignent d’une volonté de professionnalisation accrue. Cette nouvelle dynamique offre aux étudiants des conditions propices à la réussite, tout en valorisant la rigueur et l’engagement dans le travail universitaire.