Algérie

Deux ressortissants marocains et un étudiant algérien arrêtés pour espionnage

Les autorités algériennes ont procédé, jeudi dernier, à l’arrestation de deux Marocains et d’un étudiant algérien. Ces individus sont accusés d’espionnage et de collaboration avec un pays étranger contre l’Algérie. Cette affaire, qui a rapidement fait la une des médias locaux, intervient dans un contexte déjà tendu entre Alger et Rabat.

Arrestation de deux Marocains et d’un étudiant algérien pour espionnage en Algérie

Selon les informations rapportées par des sources locales, les services de sécurité nationale ont agi après avoir découvert des activités qualifiées d’«hostiles» envers l’État algérien. Les forces de sécurité auraient interpellé les deux Marocains, identifiés comme des travailleurs, ainsi que l’étudiant algérien dans les wilayas d’Oran et de Sidi Bel Abbès.

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Les autorités ont placé les deux ressortissants marocains en détention provisoire. Elles les accusent de plusieurs chefs d’accusation graves, dont l’espionnage, la collaboration avec une nation étrangère, et l’atteinte à l’unité nationale. Leur arrestation a soulevé des inquiétudes sur les relations déjà fragiles entre l’Algérie et le Maroc, voisins, mais rivaux historiques.

Alger-Rabat : des relations diplomatiques tendues

Quant à l’étudiant algérien, son arrestation est liée à la diffusion intentionnelle de fausses informations. On l’accuse également d’utiliser les technologies de l’information et de la communication pour recruter des individus à des fins terroristes. Des sources indiquent que cette affaire est toujours en cours d’instruction, avec de possibles développements à venir.

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Cette arrestation survient quelques semaines après une décision importante prise par les autorités algériennes. Le 26 septembre dernier, Alger a réintroduit l’obligation de visa pour tous les détenteurs de passeports marocains souhaitant entrer sur le territoire algérien. Cette mesure, vue comme une réponse aux tensions diplomatiques entre les deux pays, vise à renforcer les contrôles aux frontières.

Les observateurs suivent de près l’affaire, alors que les relations algéro-marocaines continuent de se détériorer sur fond de différends politiques et sécuritaires.