De Béjaïa à la NASA : Karim Bouchoucha raconte son parcours exceptionnel aux USA
La route vers le succès est rarement une ligne droite, elle est souvent parsemée d’obstacles et de moments d’incertitudes avant de retrouver le bout du tunnel. C’est, aussi, le chemin pris par Karim Bouchoucha avant de réussir à intégrer la NASA.
Originaire d’Aokas à Bejaia, Karim Bouchoucha est l’un des citoyens algériens bénéficiaires de la Green Card. Une opportunité qui lui a permis d’intégrer la célèbre agence américaine, la NASA.
À LIRE AUSSI : Le chercheur algérien Fouad Bousetouane doublement récompensé aux USA
Karim Bouchoucha raconte ses débuts aux USA
Dans une vidéo accordée à Médiane Découverte, Karim Bouchoucha explique qu’il avait mis les pieds sur le sol américain, grâce au programme de la Green Card, une étape importante dans sa nouvelle vie et dans sa carrière aux USA.
Âgé aujourd’hui de 41 ans, Karim a grandi à Aokas et a fait toute sa scolarité dans la ville de Bejaia, avant de poursuivre ses études d’ingénieur à l’INELEC de Boumerdes. « C’était un ami qui m’avait fait l’inscription à la DV Lottery« .
Dans petit reportage qui lui a été consacré, Karim raconte qu’après avoir atterri à l’aéroport d’Orlando en Floride, il a directement décidé d’enchaîner les petits boulots. Il a tout d’abord intégré une entreprise de location de voiture, puis a travaillé comme réceptionniste d’hôtel.
Vol habité vers la Lune en 2026 : l’Algérien Karim Bouchoucha intègre l’équipe du programme Artémis
En poursuivant ses études aux États-Unis d’Amérique, Karim intègre la Bright House Network, fournisseur d’accès Internet, télévision et téléphonie. Une étape qui a marqué le début de son intérêt pour le domaine des télécommunications.
Par ailleurs, dix ans après son arrivée sur le sol américain, il décide de postuler pour un entretien à la NASA, chose qui lui a permis d’intégrer la plus importante agence spatiale au monde. Au fil des années, l’Algérien gravit les échelons jusqu’à intégrer l’équipe du programme Artémis et devient le chef d’une équipe de cinq ingénieurs en télécommunication.
En novembre 2022, il assiste au lancement du premier voyage inhabité d’Artémis. « C’est une énorme fierté pour moi » a-t-il déclaré pour décrire ce moment impressionnant. Dans deux ans, l’Algérien assistera au voyage habité vers la Lune, une première depuis l’époque d’Apollo en 1972, prévue par la NASA en 2026.
Pour rappel, la NASA a décidé de repousser le retour de ses astronautes dans la Lune, pour septembre 2026. Ce programme vise à établir une présence durable sur la Lune pour envoyer le premier équipage vers Mars.
À LIRE AUSSI : Québec : l’ingénieur algérien Arezki Tagnit-Hamou remporte le prestigieux prix de l’OIQ