Algérie

Carte EDAHABIA : Algérie Poste applique-t-elle des frais cachés lors des paiements électroniques ? 

De plus en plus d’Algériens optent pour la carte Eddahabia pour régler leurs achats, que ce soit en ligne ou dans les commerces et administrations. Cette tendance s’explique par la généralisation des paiements électroniques à travers le pays.

En effet, la loi de finances 2024 impose aux commerçants d’équiper leurs établissements de terminaux de paiement électronique (TPE) avant la fin de l’année. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de la monnaie électronique et à réduire l’utilisation des espèces.

Dans ce contexte, il est légitime que les détenteurs de cartes Eddahabia se demandent si des frais sont associés à l’utilisation de leur carte pour effectuer des paiements électroniques.

Un récent reportage de L’APOCE (Association algérienne de Protection et Orientation du Consommateur et son environnement) vient apporter des éclaircissements.

Selon cette Organisation, les frais engendrés par les paiements électroniques ne sont pas à la charge du titulaire de la carte Eddahabia.

🟢 À LIRE AUSSI : Algérie Poste : comment changer le numéro de téléphone lié à la carte Edahabia ?

C’est en réalité le commerçant ou le fournisseur en ligne qui doit supporter ces coûts. La législation en vigueur stipule clairement que ces frais sont à la charge de l’entité acceptant le paiement.

Ainsi, lors d’un achat effectué avec une carte Eddahabia, les consommateurs ne devraient constater aucun frais supplémentaire. Cette précision est de nature à rassurer les utilisateurs de cette carte de paiement, désormais très répandue.

Pour obtenir des informations plus détaillées, il est conseillé de consulter le site officiel du ministère la Poste et des Télécommunications.

En résumé, les détenteurs de cartes Eddahabia peuvent désormais effectuer leurs paiements électroniques en toute sérénité, sachant que les frais éventuels ne sont pas à leur charge.

Le paiement électronique va bientôt être disponible dans ces secteurs

Le gouvernement algérien, sous l’impulsion de la Primature, s’est engagé dans une dynamique de digitalisation des paiements. Une nouvelle ère s’annonce donc pour les Algériens, avec la généralisation prochaine du paiement électronique dans de nombreux secteurs clés.

Face à l’enjeu de moderniser l’économie nationale, les autorités ont mis en place un plan d’action à court terme visant à généraliser le paiement électronique. Une commission stratégique, pilotée par la direction générale du trésor, a été créée au sein du ministère des Finances pour lever tous les obstacles à cette transition numérique.

Parmi les premiers secteurs concernés par ces nouvelles mesures figurent le paiement des amendes judiciaires et des contraventions routières. À terme, tous les établissements publics devraient adopter ce mode de paiement.

En parallèle de ces initiatives gouvernementales, le secteur bancaire s’implique activement dans la promotion du paiement électronique.

🟢 À LIRE AUSSI : Une première pour l’AADL : Le paiement électronique désormais accessible 24h/24, 7j/7

Le ministère des Finances a présenté un plan d’action détaillé pour accélérer le développement des moyens de paiement et réduire l’utilisation des espèces.

Ce plan prévoit notamment la digitalisation des services bancaires, l’amélioration de l’expérience client et le développement de systèmes de paiement électronique performants.

Les premiers résultats sont encourageants. Le paiement électronique connaît déjà une croissance soutenue, même si les transactions sont pour l’instant limitées aux opérations internes.

En ce qui concerne la trésorerie publique, un système dédié a été mis en place pour faciliter le recouvrement des recettes publiques par voie électronique.