BAC et BEM 2025 : vers une numérisation totale des inscriptions
Le ministère de l’Éducation nationale en Algérie a annoncé la mise en place de nouvelles dispositions pour l’organisation des inscriptions aux examens du brevet et du baccalauréat pour la session 2025. Ces mesures visent à rationaliser les dépenses, réduire les erreurs et instaurer une gestion entièrement numérique, dans le cadre de la politique « zéro papier ».
Dans une circulaire publiée le 13 novembre 2024, le ministère a alors souligné l’importance de mettre à jour le guide et le système de codification des établissements scolaires avant le début des inscriptions. Les directions de l’éducation des wilayas devront transmettre les données exactes des écoles impliquées dans les examens afin d’assurer une mise à jour fiable du système numérique.
Inscriptions : un processus simplifié mais rigoureux
- Pour les élèves scolarisés :
Les établissements scolaires, publics et privés, sont responsables de l’enregistrement de leurs élèves sur la plateforme numérique dédiée. Chaque candidat recevra alors un identifiant et un mot de passe pour effectuer plusieurs démarches : paiement électronique des frais d’inscription, consultation des données, téléchargement des convocations et des résultats. - Pour les candidats libres :
Les inscriptions se feront via les sites officiels du Bureau National des Examens et Concours. Les candidats devront saisir leurs données, créer un compte sécurisé et procéder au règlement des frais exclusivement via la carte « Edahabia » de Poste Algérie.
La validation des inscriptions, pour tous les candidats, sera effectuée automatiquement après le paiement des droits. Les établissements éducatifs devront cependant surveiller quotidiennement l’état des inscriptions pour éviter tout retard. Les erreurs détectées dans les données personnelles pourront être corrigées jusqu’au 16 février 2025.
Dispositions spéciales pour les candidats aux besoins spécifiques
Les autorités mettent un accent particulier sur l’inclusion des candidats en situation de handicap. Le ministère exige que des listes spécifiques, précisant le type de besoin (moteur, visuel, auditif), soient transmises pour garantir un accompagnement adapté. Par ailleurs, les demandes d’exemption de certaines matières, telles que les langues étrangères, seront acceptées conformément aux textes réglementaires en vigueur.
Les autorités éducatives insistent sur la coordination entre les établissements, les directions de l’éducation et le Bureau National des Examens. Les données seront croisées et vérifiées à plusieurs niveaux pour garantir leur conformité. Tout enregistrement contenant des informations erronées ou non confirmées sera annulé.
Ainsi, avec ces nouvelles dispositions, le ministère ambitionne de moderniser le système éducatif algérien et de simplifier les