Algérie

Après le soleil, L’Effacement, Frantz Fanon… 4 films algériens en compétition à Tunis

La ville de Tunis s’apprête à accueillir la 35ᵉ édition du festival du film de Carthage, qui se déroulera du 14 au 21 décembre 2024. Un rendez-vous emblématique des professionnels et des passionnés du septième art, qui met en lumière la diversité et la richesse du cinéma arabe, africain et mondial. 

L’édition 2024 du festival du film de Carthage s’annonce rude avec un nombre record de films en compétition dans plusieurs catégories, dont les meilleurs longs et courts métrages, documentaires et de fictions. L’Algérie a pris part à cet événement international avec la participation de quatre films algériens.

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Festival du film de Carthage 2024 : « Sans vous » et « Après le soleil » concourent dans la catégorie des courts métrages de fiction

Cette année, le cinéma algérien sera présenté par quatre films déterminés à remporter l’un des trophées décernés dans le cadre du festival du film de Carthage. Dans la catégorie des courts métrages de fiction, on retrouve le film « Sans vous », réalisé par Nadjib Fawzi Oulebsir.

Ce court métrage revient sur l’histoire d’un immigré qui décide de revenir s’installer dans une petite maison dans son village natal, contrairement à ses enfants, qui vivent et travaillent en France, qui ne souhaitent pas revenir en Algérie.

Dans la même catégorie, le film « Après le soleil » de Rayane Mcirdi. Cette réalisation raconte un certain été des années 80, lorsqu »une famille algérienne décide de rallier Marseille depuis la banlieue parisienne où elle réside. À l’horizon, un ferry pythique, le port d’Alger et un pays que les enfants ne connaissent pas.

Après le soleil

« Après le Soleil » de Rayan Mcirdi en compétition officielle au festival du film de Carthage.

Frantz Fanon et L’Effacement en compétition officielle pour le meilleur long métrage de fiction

Dans la sélection officielle pour le prix du meilleur long métrage de fiction, figure le film de Frantz Fanon, réalisé par Abdenour Zahzah. Cette œuvre cinématographique de 90 minutes retrace les inégalités et les injustices ouvertement pratiquées entre 1953 et 1956 par le personnel soignant de l’hôpital psychiatrique « Blida-Joinville »  à l’encontre des malades internés algériens.

Frantz Fanon

« Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique Blida-Joinville, au temps où le docteur Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956 » du réalisateur algérien Abdenour Zahzah.

Par ailleurs, dans cette liste s’inscrit une autre production du cinéma algérien. Il s’agit de L’Effacement, réalisé par Karim Moussaoui. Ce film raconte l’histoire de Réda qui, à la fin de sa vingtaine, vit toujours chez ses parents à Alger et occupe un poste d’emploi dans l’une des grandes entreprises du pays. Malgré ces apparences et en tentant de changer pour plaire, il s’écarte de sa voie.

Dans la section Cinéma du Monde, « Barbes, little Algérie » de François Hassan Guerrar fait partie des films sélectionnés pour la 35ᵉ édition du film de Carthage.

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