Algérie

Algérie – Corée du Sud : ce qui se joue pour les hydrocarbures, les mines et l’énergie verte

Dans un contexte où les enjeux énergétiques et miniers prennent une importance cruciale à l’échelle mondiale, l’Algérie et la République de Corée viennent de franchir un nouveau cap dans leur relation bilatérale. Des discussions sont en cours pour explorer de nouvelles opportunités dans des secteurs clés. À savoir, les énergies renouvelables, les hydrocarbures, les mines et les technologies de pointe.

Ce mercredi 08 janvier 2025, Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, et You Ki-Jun, ambassadeur sud-coréen, se sont réunis pour renforcer leur coopération stratégique. L’Algérie, riche en ressources naturelles, mais encore dépendante des hydrocarbures, cherche à diversifier son économie. La Corée du Sud, de son côté, leader en innovation industrielle et en technologies vertes, voit dans ce partenariat une opportunité d’étendre son influence et son savoir-faire.

Alors, que retenir de cette réunion ? Quels sont les projets qui pourraient voir le jour ? Retour sur une rencontre qui peut redéfinir les horizons énergétiques et économiques des deux nations.

Réunion Algérie-Corée du Sud : énergies renouvelables, hydrocarbures et mines au cœur des discussions

Lors de cette réunion, plusieurs thèmes stratégiques ont été abordés. Le ministre Mohamed Arkab a mis en avant « les projets en cours en Algérie et les opportunités de renforcer la coopération entre les deux pays dans ces secteurs vitaux ».

🟢 À LIRE AUSSI : Tendances du marché pétrolier aujourd’hui : quels impacts sur l’économie algérienne ?

Les discussions se sont concentrées sur quatre axes principaux. Que voici :

  • L’ingénierie et la production d’électricité : domaines dans lesquels la Corée excelle. Les échanges englobent des solutions avancées pour optimiser les réseaux et répondre à une demande croissante en énergie ;
  • Les hydrocarbures : avec un intérêt spécial pour leur production et traitement. Les projets envisagés incluent des technologies visant à améliorer l’efficacité des procédés tout en réduisant l’empreinte environnementale ;
  • Les énergies renouvelables : notamment l’énergie solaire photovoltaïque et l’hydrogène vert. Un secteur qui offre des perspectives innovantes pour décarboner l’économie et réduire la dépendance aux énergies fossiles ;
  • Le secteur minier : l’Algérie souhaite accélérer le développement de ses ressources minières. Afin de répondre aux besoins croissants de l’industrie des énergies propres ;

🟢 À LIRE AUSSI : Loin des hydrocarbures…Ces 5 richesses redéfinissent l’avenir économique de l’Algérie

À ce propos, le ministre a évoqué « les opportunités de coopération et d’investissement dans le domaine des mines. Notamment l’exploration et l’exploitation des minéraux stratégiques ainsi que ceux liés à l’industrie des énergies propres. Outre les projets miniers structurants que l’Algérie œuvre à développer pour renforcer son économie nationale ».

Au-delà des investissements, les deux parties ont souligné la nécessité d’établir des partenariats stratégiques gagnant-gagnant. Cela permettra de garantir la réussite des projets à long terme. À ce titre, un accent a été mis sur « l’importance de développer des partenariats mutuellement bénéfiques. Fondés sur le transfert de connaissances et d’expertise, la formation et le renforcement de l’intégration nationale dans les projets énergétiques et miniers ».