Algérie

À cause d’une vidéo sur Tiktok, il risque 3 ans de prison ferme

En insultant les éléments de la police, via une vidéo sur le réseau social TikTok, un jeune homme pourrait écoper d’une amende de 3 ans de prison. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que plusieurs personnes ont rencontré de grands problèmes suite à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux. 

Notamment, TikTok. Pour rappel, il y a quelques jours, une maman divorcée a perdu la garde de sa fille à cause de ses vidéos publiées sur TikTok. Et ce n’est pas tout ! Un vingtenaire s’est retrouvé derrière les barreaux à cause d’un TikTok dans lequel le tiktokeur a insulté la police judiciaire. Pour le coup une affaire du même genre a vu le jour sur le réseau social susmentionné. 

En effet, via une vidéo qui a été massivement relayée sur la Toile, un jeune homme a insulté la police. L’accusé a également lancé des menaces envers certaines personnes. Le mis en cause a partagé des images très dangereuses. Notamment, des armes blanches, une bouteille de gaz lacrymogène, un pistolet électrique et une arme de gros calibre. 

L’accusé déféré devant le tribunal 

Selon ce que rapporte un média arabophone généraliste dans son numéro d’aujourd’hui, le jeune homme qui répond aux initiales « A.C » a été poursuivi suite à cette affaire. Dans le détail, le tiktokeur est poursuivi pour trois chefs d’accusations. Ceux-ci concernent une infraction d’outrage à une institution officielle, incitant à la création d gang de quartier et menace. 

De ce fait, l’accusé a nié le fait d’avoir un compte sur TikTok. Cependant, il a affirmé qu’il possède une seule page sur Facebook. Selon ses dires, il aurait publié cette vidéo dans un moment de colère. En effet, l’accusé a fait savoir que les éléments de la police ont utilisé un pistolet électrique lors de son arrestation. Cependant, d’après lui, il a fini par supprimer la vidéo. 

En ce qui concerne les armes qui apparaissent dans sa vidéo, on notera qu’il s’agit des feux d’artifice de son mariage. De ce fait, le procureur de la République a requis 3 ans de prison contre le principal concerné, comme on l’avait susmentionné.