La qualité de la nourriture sur les marchés de Noël est-elle contrôlée ?

Cette année, l’AFSCA, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire, ne s’est pas encore assurée du respect des règles d’hygiène aux Plaisirs d’hiver, à Bruxelles. Sur les 238 chalets des Plaisirs d’hiver, 38 sont labellisés pour certifier une « fabrication artisanale, la provenance des produits d’origine et le fait que le producteur est bien présent dans le chalet pour vendre son produit ».

Fondue, vin chaud, marrons… Les aliments consommés lors des marchés de Noël présentent-ils réellement des risques pour la santé ? Les vendeurs doivent suivre un ensemble de règles d’hygiène, mais leur application est-elle contrôlée ? Cette année, l’AFSCA, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire, n’a pas encore vérifié cette conformité aux Plaisirs d’hiver à Bruxelles. Lors des contrôles, il est souvent constaté que 3 à 4 commerçants sur 10 sont signalés pour des manquements tels que l’absence d’évier, de mauvaises conditions d’hygiène ou une température de conservation inappropriée.

Pour prévenir la détérioration des aliments, de nombreux forains choisissent d’être livrés plusieurs fois par jour et de pratiquer des rotations. « Nous amenons la viande tous les jours et nous ne la laissons pas traîner », déclare une commerçante. « On ne coupe la charcuterie qu’au matin ou en après-midi une fois que la charcuterie du matin est partie. On ne coupe pas en avance », confirme un autre vendeur.

Outre la sécurité alimentaire, un label de qualité a été mis en place depuis quelques années pour identifier les produits artisanaux. Parmi les 238 chalets des Plaisirs d’hiver, 38 bénéficient de ce label. Ce label garantit une « fabrication artisanale, la provenance des produits d’origine et le fait que le producteur est bien présent dans le chalet pour vendre son produit », précise Delphine Romanus, directrice adjointe de Brussels Major Events, l’organisateur des Plaisirs d’hiver.