Fêtes de fin d’année et sport de haut niveau selon Damien Broothaerts.
Damien Broothaerts conseille de réduire les viandes rouges et les produits laitiers pendant les fêtes, en privilégiant des légumes et des viandes maigres pour éviter de saturer l’organisme. Selon lui, “si on arrête 4 semaines, il en faut 8 pour retrouver le niveau qu’on avait.”
Une alimentation plus légère pour mieux encaisser
Les fêtes sont souvent synonymes d’excès : plats riches, aliments gras et portions généreuses. Pour Damien Broothaerts, la prise de conscience concernant nos habitudes alimentaires est un facteur clé : “On peut vraiment faire des fêtes un moment de partage, mais en faisant attention à ce qu’on mange.” Le préparateur physique recommande des choix simples : privilégier les légumes en quantité, opter pour des cuissons à la vapeur, et choisir du poulet ou des viandes maigres. Il suggère de limiter la consommation de viandes rouges, de sauces et de produits laitiers comme la crème ou le beurre. L’objectif est de se faire plaisir sans surcharger l’organisme, favorisant ainsi une meilleure digestion et un entraînement plus efficace.
“Je prendrais plutôt un verre de vin rouge”
Lors des fêtes, une boisson accompagne souvent le repas. Cependant, il est important de respecter une certaine limite : “Si on peut éviter complètement l’alcool, ce sera encore mieux. Mais bon, je prendrais plutôt un verre de vin rouge.” Damien Broothaers ne prône pas l’alcool, mais la modération. Un ou deux verres maximum et pas sur plusieurs jours consécutifs. En effet, l’alcool peut augmenter les calories ingurgitées et perturber le sommeil, ce qui freine la récupération. En cas de choix, Damien précise : “Un verre de vin est toujours mieux qu’un verre de champagne.”
Un verre de vin est toujours mieux qu’un verre de champagne.
Adapter les horaires sans sacrifier le repos
Les réveillons modifient le rythme habituel : les nuits deviennent plus courtes et les réveils plus tardifs. Pour Damien Broothaerts, ce changement est gérable : “Il n’y a pas vraiment d’heures d’entraînement.” La séance peut se déplacer dans la journée et le corps peut s’adapter. Le point essentiel demeure la qualité du sommeil, cruciale pour une récupération efficace. Même si les fêtes sont un moment de partage, elles ne doivent pas compromettre la nécessité de récupérer. En effet, un manque de repos se paie souvent plus tard, affectant les performances.
Maintenir une activité pour éviter la rupture
La tentation de l’inactivité est forte, mais elle comporte aussi des risques : “Il faut maintenir une activité physique, surtout pendant les fêtes.” Même une activité réduite protège le corps, limite les blessures et aide à la reprise. Damien Broothaerts précise que l’inactivité prolongée peut entraîner un retard dans le retour au niveau précédent : “Si on arrête 4 semaines, il en faut 8 pour retrouver le niveau qu’on avait.” En plus des risques de blessures ou de perte de niveau, reprendre de trop loin peut nuire à la motivation.
Si on arrête 4 semaines, il en faut 8 pour retrouver le niveau qu’on avait.
Reprendre en douceur
Le danger réside souvent dans la reprise après une période d’inactivité : douleurs, courbatures. Selon le préparateur physique : “Les blessures vont venir si on fait des séances trop fortes après un moment d’arrêt.” Trop d’intensité trop rapidement, le corps n’est plus habitué. En cas d’arrêt, une reprise progressive est essentielle. L’athlète doit être attentif aux signaux de son corps tout en augmentant progressivement la charge d’entraînement. Damien conclut : “Si on dose bien ses entraînements, son alimentation et l’alcool, il n’y aura aucun problème. On passera de très bonnes fêtes et on pourra commencer l’année 2026 avec de très bonnes résolutions.”
Pendant les fêtes, il n’est plus nécessaire de choisir entre plaisir et performance. Le secret reste inchangé : doser pour mieux aborder la nouvelle année.

