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Un vote unanime en Afrique confie à Alger une mission décisive

L’Algérie abritera désormais le siège permanent de l’Union africaine des associations sanitaires et de secours, une décision prise à l’issue du 2ᵉ Congrès international sur la santé de la femme, organisé du 18 au 20 décembre 2025. Les participants ont validé l’installation du siège par l’adoption de la « Déclaration d’Alger », visant à fédérer et coordonner l’action des organisations sanitaires et humanitaires africaines.


Alger se positionne comme le centre d’une nouvelle dynamique africaine en matière de santé et d’action humanitaire. À l’issue de trois jours de travaux consacrés à la santé de la femme, les acteurs du continent ont pris la décision que **l’Algérie accueillera désormais le siège permanent de l’Union africaine des associations sanitaires et de secours**. Ce choix est à la fois politique, scientifique et symbolique, plaçant le pays au cœur des futures collaborations sanitaires africaines.

Cette décision a été annoncée à la suite du **2ᵉ Congrès international sur la santé de la femme**, organisé par l’Association Humanitaire Najda et se tenant au centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, du **18 au 20 décembre 2025**. Chercheurs, experts, représentants d’organisations africaines et acteurs de terrain ont unanimement validé l’installation du siège permanent de l’Union africaine des associations sanitaires et de secours en Algérie.

Ce choix a été formalisé par l’adoption collective de la **« Déclaration d’Alger »**. Ce texte fondateur consacre la création de cette nouvelle structure continentale. L’objectif de cette union est de **fédérer, coordonner et renforcer** l’action des organisations sanitaires et humanitaires africaines dans un cadre commun et structuré.

### Union africaine des associations sanitaires et de secours : Alger choisie comme siège permanent

Au-delà de la décision d’instaurer un siège, le congrès a produit une série de recommandations opérationnelles, ciblant en priorité **la santé préventive des femmes africaines**. Les participants ont notamment souligné l’importance de :

– Renforcer les **campagnes de vaccination**.
– Élargir les programmes de **dépistage précoce** des maladies chroniques et des cancers.
– Améliorer la **qualité de la prise en charge médicale**, par le biais de soins plus structurés.
– Activer des **conseils scientifiques multidisciplinaires**.
– Multiplier les **programmes de formation et de qualification du personnel médical**.

Ces axes sont conçus pour répondre à des défis persistants, souvent exacerbés par l’accès inégal aux soins et le manque de ressources spécialisées dans de nombreuses régions du continent.

### Coopération africaine en santé et action humanitaire : vers des systèmes plus résilients

Les discussions ont également mis en avant la nécessité de **renforcer la coopération africaine** dans les domaines de la santé et de l’aide humanitaire. Les participants ont plaidé pour une meilleure coordination entre associations et organisations, ainsi que pour la mise en place de **systèmes de santé flexibles**, capables de répondre aux épidémies et aux urgences sanitaires.

Le développement de **partenariats solides entre les institutions de la société civile africaine** a été identifié comme un levier essentiel pour améliorer l’efficacité des interventions sur le terrain.

### Recherche scientifique et jeunesse africaine : un levier stratégique pour l’avenir sanitaire du continent

Le congrès a également servi de plateforme pour des échanges scientifiques approfondis. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de **stimuler la recherche médicale**, d’encourager le **partage d’expériences entre pays africains**, et de donner plus de place aux jeunes chercheurs, notamment à travers l’organisation régulière de rencontres scientifiques spécialisées.

Les participants ont affirmé leur engagement à **transformer les recommandations en plans d’action concrets** afin d’améliorer durablement la santé des femmes et de renforcer l’action sanitaire et humanitaire en Afrique. Cette orientation reflète, selon eux, une volonté collective de construire un avenir sanitaire plus cohérent et mieux coordonné à l’échelle continentale.