Guerre en Ukraine : Le pape appelle Moscou et Kiev au dialogue direct
Le pape Léon XIV a appelé jeudi l’Ukraine et la Russie à trouver « le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse », lors de sa bénédiction « Urbi et Orbi » du jour de Noël, au Vatican. Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain pour mettre fin à près de quatre ans de guerre, qui prévoit un gel du front sans régler la question d’une possible cession de territoires à Moscou.
Le pape Léon XIV a appelé jeudi l’Ukraine et la Russie à trouver « le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse », lors de sa bénédiction « Urbi et Orbi » de Noël, au Vatican.
« Nous prions tout particulièrement pour le peuple ukrainien meurtri : que le bruit des armes cesse et que les parties impliquées, soutenues par l’engagement de la communauté internationale, trouvent le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse », a-t-il déclaré.
Moscou et Kiev sont en négociations séparées depuis plusieurs semaines concernant le plan américain visant à mettre fin à près de quatre ans de conflit, qui propose un gel du front sans trancher la question d’une éventuelle cession de territoires à la Russie.
Pour son premier Noël depuis son élection à la tête de l’Église catholique en mai, Léon XIV a réalisé un panorama des conflits internationaux devant les milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre sous la pluie.
Citant 15 pays, le pape américain a évoqué « ceux qui n’ont plus rien et ont tout perdu, comme les habitants de Gaza » et « ceux qui sont en proie à la faim et à la pauvreté, comme le peuple yéménite ».
Léon XIV, qui suit les traces de son prédécesseur François en matière de défense des réfugiés, a également mentionné les « nombreux migrants qui traversent la Méditerranée ou parcourent le continent américain » à la recherche d’un avenir meilleur.
Un mois après son premier voyage en Turquie et au Liban, le pape a exprimé une pensée spéciale pour les chrétiens du Moyen-Orient : « J’ai écouté leurs craintes et je connais bien leur sentiment d’impuissance. »

