Belgique

Le roi Philippe parle du bien commun dans son discours de Noël.

Dans son discours de Noël et du Nouvel An 2025, le roi Philippe souligne l’importance du « bien commun, » une expression qu’il utilise neuf fois. Il évoque également les enjeux climatiques, la situation en Ukraine, et la nécessité d’un accord politique à Bruxelles, déclarant que « les défis auxquels la région est confrontée deviennent de plus en plus criants. »


Dans son traditionnel *discours de Noël et du Nouvel An*, le roi Philippe fait un bilan de l’année écoulée, en mettant cette fois l’accent sur le * »bien commun »*. Ce terme est répété neuf fois au cours de ce discours de fin d’année 2025.

Le chef de l’Etat associe ce *bien commun* au vivre ensemble dans un monde sain et juste : « Le bien commun nous appartient à tous. Il nous permet de vivre ensemble, dignement, en sécurité, dans un monde sain et juste. Il doit rester au cœur de notre action, même lorsque cela exige de poser des choix difficiles. D’autant plus qu’il est aujourd’hui régulièrement relégué au second plan, voire rejeté au profit d’intérêts particuliers. »

### Le Climat, l’Europe, l’Ukraine

Cela permet au roi Philippe d’évoquer une multitude de sujets, y compris les enjeux climatiques, la préservation de la biodiversité, notamment au Congo, l’Europe, et la guerre en Ukraine. Il réaffirme son soutien à ce pays à la suite de la controverse concernant les avoirs russes : « Cette paix, notre bien commun le plus cher, est aujourd’hui menacée par des ambitions hégémoniques, en particulier en Ukraine. L’engagement de notre pays aux côtés du peuple ukrainien reste ferme et résolu. Notre position dans le dossier des avoirs russes ne le remet aucunement en cause. C’est le moment d’être tous solidaires au sein de l’Union européenne. »

### Les « tensions » en Belgique

Immanquablement, le Roi aborde également la situation sociale et politique en Belgique. Il soutient la démarche d’assainissement des finances publiques du gouvernement fédéral : « Les décisions qui ont été prises doivent contribuer au redressement des finances publiques, tout en préservant notre modèle social et notre prospérité. Il est normal qu’un exercice aussi compliqué – qui touche au cœur même du bien commun – suscite des débats et des tensions. »

Le chef de l’Etat admet qu’une telle entreprise génère des « tensions », faisant allusion aux nombreuses manifestations contre les économies envisagées. En outre, il se montre inquiet de « la longueur déraisonnable de la formation d’un gouvernement bruxellois. » Le Palais espère toujours un premier accord politique au niveau de la région de Bruxelles-Capitale : « A l’heure où les défis auxquels la région est confrontée deviennent de plus en plus criants, j’exhorte les négociateurs à se mettre enfin d’accord sur un programme au service du bien commun. »