La guerre peut-elle donner du sens à Noël ?
Vladimir Poutine a déclaré : « J’aimerais énormément que, dès l’année prochaine, nous puissions tous vivre en paix, sans aucun conflit armé à l’horizon » lors de sa « discussion annuelle » avec la nation russe, vendredi dernier. L’édito de L’Avenir souligne que « Noël 2025 doit rester ce qu’il est avant tout : une belle occasion de se retrouver, tous ensemble, en famille, entre ami, en amoureux ».

« J’aimerais énormément que, dès l’année prochaine, nous puissions tous vivre en paix, sans aucun conflit armé à l’horizon. C’est notre souhait commun et nous nous efforçons de résoudre tous les différends par la négociation. » Ces paroles n’ont pas été prononcées par le pape ou Miss France, mais par Vladimir Poutine, lors de sa « discussion annuelle » avec la nation russe, vendredi dernier.
Assurer une correspondance entre « parole et acte », tel était le sujet abordé par La Libre. Et face à cela, un éditorial du Soir note qu’il existe une cohérence qui manquera cruellement alors que nous tenterons de dresser le bilan de l’année 2025. « Vu d’Ukraine, le temps n’est décidément ni à l’espoir ni aux réjouissances. Il n’y a que Vladimir Poutine pour faire semblant d’y croire. »

C’est donc avec une certaine amertume que les médias formulent leurs vœux. « La paix sur terre semble si lointaine », admet Het Nieuwsblad, mais elle demeure un objectif à chérir.
Nous avons ici, en Belgique, la liberté de ressentir le stress de Noël.
« Il faut faire ce qu’il faut faire, en s’assurant que la Belgique et l’Europe pourront se défendre avec ou sans les États-Unis. »
« Le monde change ? Rapidement ? Ce n’est pas facile à digérer. Ni à l’international, ni au sein de l’UE, ni chez nous avec toutes les réformes à venir. Cela a l’avantage de donner aux fêtes l’interprétation dont elles ont besoin en cette période difficile. Solidarité, fraternité/sororité, amitié, lumière et – oui c’est permis – un brin d’espoir. Profitez de la compagnie, des amis, de la famille, des êtres chers. Oubliez le monde un instant. »

Dans ce contexte, L’Avenir – dans son édito – remet l’essentiel au premier plan. « Peu importe notre foi, notre religion ou le degré d’importance que nous attribuons à toutes ces fêtes. Dans ce cadre, Noël 2025 doit avant tout demeurer une belle occasion de se rassembler, tous ensemble, en famille, entre amis, en amoureux, tout en ayant une pensée pour celles et ceux qui passeront ce moment seuls, que ce soit par choix ou par obligation. »
La plupart de ces éditoriaux se concluent par quelques mots, souvent semblables : au nom de notre rédaction, je vous souhaite un très joyeux Noël.

