Justice américaine : nouvelles images d’Epstein, Clinton, Spacey, Gates…
Le nouveau lot de 11.039 documents publié mardi par le gouvernement américain met en avant plusieurs photographies montrant Jeffrey Epstein dans des contextes mondains et privés aux côtés de relations influentes. Une lettre obscène attribuée à Jeffrey Epstein, citant la phrase « Notre président partage aussi notre amour des jeunes filles nubiles », a été rejetée par les autorités, le ministère de la Justice affirmant que « le FBI a confirmé que cette prétendue lettre […] était FAUSSE ».
Le dernier lot de 11.039 documents publié mardi par le gouvernement américain met en lumière plusieurs photographies inédites de Jeffrey Epstein, le montrant dans des contextes sociaux et privés, en compagnie de nombreuses personnalités. Ces images, intégrées au dossier judiciaire, ont pour but d’illustrer l’ampleur de son réseau et ses relations avec des figures influentes telles que Bill Clinton, Kevin Spacey, Donald Trump, Bill Gates, l’ancien prince Andrew, et d’autres. Bien qu’elles viennent compléter des éléments déjà connus, elles n’établissent pas de nouvelles responsabilités pénales. Le ministère de la Justice souligne que ces clichés font partie d’une initiative de transparence prévue par une loi du Congrès.
Les documents écrits, publiés en parallèle, relèvent de relations et d’échanges déjà recensés dans l’enquête. Un courriel interne du parquet de New York évoque des déplacements de Donald Trump à bord du jet privé de Jeffrey Epstein dans les années 1990. Une lettre obscène supposément envoyée par Epstein, contenant la phrase « Notre président partage aussi notre amour des jeunes filles nubiles », a été démentie par les autorités, le ministère de la Justice précisant que « le FBI a confirmé que cette prétendue lettre […] était FAUSSE ». D’autres documents mentionnent des témoignages non vérifiés, des démarches concernant Mar-a-Lago, et une correspondance attribuée à l’ancien prince Andrew, posant la question « M’as-tu trouvé de nouveaux amis inappropriés ? ».
