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Des Galaxy S Ultra et Z Fold à 400 euros : démantèlement d’une fabrique de faux Samsung par la police

Quatre individus ont été arrêtés à New Delhi pour avoir assemblé des smartphones Galaxy S Ultra, Z Fold et Z Flip à partir de composants importés de Chine. Lors d’un raid dans le quartier de Karol Bagh, la police a saisi 512 smartphones contrefaits et plusieurs pièces détachées, ainsi que des outils destinés à l’assemblage.


Une opération de contrefaçon de smartphones Samsung a été interceptée à New Delhi. Quatre personnes étaient impliquées dans l’assemblage de modèles Galaxy S Ultra, Z Fold et Z Flip à partir de composants importés de Chine dans le but de les revendre.

La police de Delhi a mis fin à un réseau organisé spécialisé dans la fabrication de faux smartphones haut de gamme. Lors d’un raid dans le quartier de Karol Bagh, les forces de l’ordre ont saisi plus de 500 appareils contrefaits imitant les modèles les plus coûteux de Samsung.

L’opération, lancée dans la nuit du 13 au 14 décembre 2025 à la suite d’un renseignement anonyme, a visé une boutique à Beadonpura. Sur place, les enquêteurs ont découvert une chaîne de montage artisanale.

Selon *The Indian Express*, les suspects utilisaient des pièces détachées importées de Chine (cartes mères, caméras, haut-parleurs, châssis et vitres arrière) pour créer des terminaux visuellement identiques aux produits originaux.

Le bilan de la saisie est révélateur :

– 512 smartphones contrefaits (principalement des modèles Galaxy S Ultra, Z Fold et Z Flip) ;
– 124 cartes mères et 138 batteries ;
– 459 faux autocollants IMEI mentionnant « Made in Vietnam » ;
– De nombreux outils de précision destinés à l’assemblage.

Le réseau opérait selon un schéma d’escroquerie classique en matière de contrefaçon. Les appareils étaient offerts sur le marché à des prix variant entre 35 000 et 40 000 roupies (soit environ 380 à 440 euros), une somme significativement inférieure à la valeur réelle des modèles copiés, mais suffisante pour générer des profits conséquents.

Le cerveau présumé de l’opération, identifié comme Hakim, âgé de 36 ans, se chargeait de l’importation des composants. Avec ses trois complices, il vendait ces faux produits en les présentant comme des appareils « neufs » en utilisant de faux numéros IMEI afin de berner les acheteurs.

Les quatre hommes ont été appréhendés en flagrant délit et doivent maintenant répondre de poursuites en vertu de la loi sur les télécommunications et du code pénal indien pour fraude et fourniture de fausses informations.

L’enquête se poursuit pour identifier les victimes flouées et remonter la chaîne d’approvisionnement des composants. Ce démantèlement souligne les risques liés à l’achat d’appareils en dehors des circuits officiels, notamment sur des segments de prix anormalement bas pour du matériel haut de gamme. Pour éviter d’être trompé, il est conseillé de consulter un guide anti-arnaque.