Algérie

Mosquée Sidi Mohamed Cherif : la wilaya ne reste pas sans réaction après l’effondrement à la Casbah d’Alger

Une partie de la mosquée Sidi Mohamed Cherif s’est effondrée dans la soirée du lundi 22 décembre, sans faire aucune victime. La wilaya d’Alger a indiqué que le taux d’avancement du chantier de restauration atteignait environ 35 %.


Un segment du patrimoine religieux de la Casbah d’Alger a soudainement été fragilisé. La soirée du lundi 22 décembre a été marquée par l’**effondrement d’une partie de la mosquée Sidi Mohamed Cherif**, ce qui a suscité l’inquiétude dans ce quartier historique classé par l’UNESCO.

Cet incident a eu lieu en plein milieu d’un chantier de restauration, sans faire de victimes. Face aux questions qui se posent, les services de la wilaya d’Alger ont rapidement fourni des précisions, évoquant l’état de dégradation avancé du site et la structure fragile du minaret concerné.

### Effondrement à la Casbah d’Alger : un incident survenu au cœur d’un vaste programme de réhabilitation

Dans un communiqué officiel, la wilaya d’Alger rappelle que la Casbah fait l’objet d’un **vaste programme de restauration et de réhabilitation de ses monuments** religieux et historiques. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan permanent de sauvegarde du secteur protégé de **la Casbah d’Alger**, destiné à préserver son patrimoine culturel et spirituel.

Selon les services de la wilaya, la mosquée Sidi Mohamed Cherif faisait partie des structures concernées par ces travaux, en raison d’une dégradation considérée comme avancée. À ce stade, **le taux d’avancement du chantier atteignait environ 35 %**, une donnée fournie afin de situer le contexte technique dans lequel l’effondrement s’est produit.

### Mosquée Sidi Mohamed Cherif : le minaret au centre des premières conclusions techniques

Les premières informations recueillies sur place désignent **le minaret comme l’élément principal affecté par l’effondrement**. Les autorités compétentes indiquent que la structure avait une fragilité notable, en raison de son ancienneté et d’une exposition prolongée aux facteurs d’érosion naturelle au fil des années.

Par ailleurs, « Les données préliminaires suggèrent que la cause de l’incident est la fragilité de l’infrastructure du minaret », précise le communiqué de la wilaya, insistant sur **le caractère complexe et délicat des travaux engagés** sur cet édifice religieux ancien.

### Sécurisation immédiate des lieux et absence de pertes humaines

Suite à l’incident, les services concernés se sont rendu sur place pour assurer la sécurisation du périmètre. Toutes les mesures préventives nécessaires ont été mises en œuvre pour éviter tout risque supplémentaire, d’après la même source.

En outre, la wilaya d’Alger souligne qu’**l’effondrement n’a causé aucune perte humaine**. Cette information est cruciale dans un quartier densément peuplé, où la proximité des habitations et des lieux de culte requiert une vigilance constante lors des opérations de restauration.

### Une enquête technique approfondie ouverte par la wilaya d’Alger

Au-delà des premières explications, les autorités locales annoncent l’ouverture d’une enquête technique approfondie. Celle-ci devra **déterminer avec précision les causes exactes de l’effondrement** et définir les mesures à entreprendre par la suite.

Enfin, la wilaya assure que ses services « restent mobilisés pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité des citoyens et la protection du patrimoine urbain et historique de la capitale ». Cette déclaration remet l’incident dans un cadre plus large : celui de **la préservation durable de la Casbah d’Alger**, confrontée à l’usure du temps et à des challenges structurels significatifs.