Tunisie

Les prix du litre d’huile d’olive en Tunisie pour cette saison

Les prix du litre d’huile d’olive sur le marché tunisien se situent actuellement entre 11 et 13 dinars, selon des professionnels du secteur. Les prix peuvent varier entre environ 10 et 14 dinars selon la qualité et la région, note Najah Saïdi Hamed, Présidente de la Chambre nationale des producteurs d’olives.


Les prix du litre d’huile d’olive sur le marché tunisien oscillent actuellement entre 11 et 13 dinars, selon des professionnels du secteur. Cette plage de prix est considérée comme raisonnable par les acteurs du marché, car elle permet de couvrir les coûts de production tout en garantissant une marge pour les agriculteurs.

Toutefois, les prix peuvent varier entre environ 10 et 14 dinars selon la qualité et la région, comme l’indique Najah Saïdi Hamed, Présidente de la Chambre nationale des producteurs d’olives. Elle souligne que ces variations reflètent l’impact de l’offre et de la demande, ainsi que les fluctuations des cours internationaux.

Les experts du domaine insistent également sur les défis liés à l’organisation de la collecte et du transport des olives. Ils mettent en avant la nécessité de bien planifier la récolte pour éviter que le fruit ne se détériore, ce qui pourrait altérer la qualité du produit final.

De plus, les acteurs du secteur prévoient une légère augmentation des prix dans les semaines à venir, en raison d’une baisse anticipée des volumes pour certains types d’huile, notamment ceux provenant de régions nordiques touchées par des conditions climatiques spécifiques.

À l’international, la pression sur les prix à l’exportation demeure forte. Des données récentes montrent une diminution significative des prix moyens d’exportation par rapport à la saison passée, malgré une hausse des volumes exportés.

Pour les consommateurs tunisiens, l’huile d’olive reste un ingrédient fondamental de leur alimentation. Malgré des fluctuations de prix ces derniers mois et ces dernières années, la stabilité actuelle se traduit par une disponibilité sur le marché intérieur qui répond globalement à la demande, sans augmentation excessive des tarifs. Les autorités agricoles et les organisations professionnelles continuent d’appeler à des mesures d’accompagnement en faveur des petits producteurs, tout en surveillant l’évolution de la récolte et des débouchés à l’étranger.