Le président brésilien demande à l’Union européenne de signer l’accord Mercosur.
Lula a déclaré en ouverture du sommet du bloc sud-américain, à Foz do Iguaçu, que sans volonté politique et sans courage de la part des dirigeants, il ne sera pas possible de conclure une négociation qui traîne depuis 26 ans. L’accord UE-Mercosur permettrait aux Européens d’exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud, tout en facilitant l’entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains.
« Sans volonté politique et sans courage de la part des dirigeants, ce ne sera pas possible de conclure une négociation qui traîne depuis 26 ans », a déclaré Lula en ouverture du sommet du bloc sud-américain, à Foz do Iguaçu, dans le sud du Brésil.
L’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay espéraient initialement signer le traité ce samedi, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et une majorité de pays de l’UE.
Cependant, cette signature a finalement été reportée, en raison de la colère des agriculteurs européens, notamment en France et en Italie.
« Nous avions entre nos mains l’occasion de transmettre au monde un message important en défense du multilatéralisme et de renforcer notre position stratégique dans un contexte mondial de plus en plus compétitif. Mais, malheureusement, l’Europe ne s’est pas encore décidée », a déploré Lula.
« Hier, j’ai reçu une lettre des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, dans laquelle tous deux expriment l’espoir de voir l’accord approuvé en janvier », a-t-il tempéré.
L’accord UE-Mercosur permettrait aux Européens d’exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.
Dans le sens inverse, il faciliterait l’entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées.

