Royaume-Uni : Des voyants ne cessent de harceler des parents d’un fils disparu depuis douze ans.
Un homme de 23 ans s’est mystérieusement volatilisé le 3 novembre 2013 à l’issue d’une soirée passée à la discothèque Styx à Glenrothes en Écosse (Royaume-Uni). Les parents du jeune homme expliquent recevoir plusieurs messages par semaine de la part de ces individus, certains d’entre eux affirmant même que leur enfant avait été démembré.
Un homme de 23 ans a disparu de manière mystérieuse le 3 novembre 2013 après une soirée à la discothèque Styx à Glenrothes, en Écosse (Royaume-Uni). En plus de la douleur liée à la disparition de leur enfant, ses parents doivent faire face, depuis douze ans, aux comportements inappropriés, voire malveillants, de certains internautes qui se sont appropriés l’affaire, comme le rapporte le journal britannique *The Sun*.
### Des messages déplacés
Ces personnes affirment avoir des dons de médium ou de voyance, ou se présentent comme des détectives amateurs. Elles se regroupent au sein de communautés comme CrimeTok sur TikTok pour tenter d’élucider des affaires non résolues à partir de visions ou d’analyses personnelles. Elles publient ensuite leurs théories en vidéo ou les envoient directement aux parents de la victime.
Les parents du jeune homme expliquent au tabloïd qu’ils reçoivent plusieurs messages par semaine de ces individus. « Certains d’entre eux entrent dans des détails macabres qu’ils n’ont pas besoin d’évoquer », confie le père. Plusieurs de ces médiums leur ont par exemple affirmé que leur enfant avait été démembré.
### Enquête retardée et faux meurtrier
Cette situation a même entravé le bon déroulement de l’enquête. La police a enquêté secrètement l’année dernière sur une piste anonyme provenant d’une lettre. Son auteur, possiblement l’un de ces médiums, prétendait que les restes du corps du jeune homme se trouvaient dans une ferme. Or, il s’est avéré que les informations de localisation données étaient erronées. Le fait que la police ait suivi cette piste sans en informer les parents les a mis en colère.
Au-delà du harcèlement, la famille reproche à cette communauté de publier ces théories pour obtenir des « J’aime » et des vues. « Ils ne devraient pas avoir le droit de faire ça. Il faudrait une loi pour l’interdire », estime le père. Un de ces individus a même prétendu être le meurtrier de leur fils. Il a été condamné à deux reprises pour ces faits, en 2014 et 2018.

