Rassemblement d’enseignants à Bruxelles avant le vote du budget FWB.

Les manifestants sont rentrés dans le parlement pour marquer leur opposition à un budget porté par la majorité MR-Les Engagés, qualifié de « complètement délétère » par Xavier Toussaint, président de la CSC Enseignement. Le Parlement de la FWB doit se prononcer jeudi sur un budget très contesté, élaboré dans un contexte financier particulièrement contraint pour l’entité communautaire.

Les manifestants ont pénétré dans le parlement pour exprimer leur opposition à un budget proposé par la majorité MR-Les Engagés, qualifié de « complètement délétère » par Xavier Toussaint, président de la CSC Enseignement. « Toutes les structures qui dépendent de la FWB sont touchées : l’enseignement, la culture, la petite enfance, les médias, soit le cœur du tissu social », a-t-il affirmé.

Le syndicat demande au gouvernement de « faire marche arrière » sur les économies prévues. Selon Xavier Toussaint, les décisions prises ressemblent à « des mesures d’un autre âge, comme au temps de Molière, lorsque les médecins pratiquaient des saignées pour soigner les malades ».

L’objectif du rassemblement est de « montrer que nous sommes physiquement présents ». « Rien ne s’arrête aujourd’hui », a-t-il ajouté, prévoyant déjà « une grande marche à Bruxelles le 25 janvier ».

Du côté du collectif École en Lutte, Célia Ponce met en évidence la gravité des économies programmées. Certaines écoles se voient « dans l’obligation de choisir entre nourrir les élèves, les chauffer ou leur acheter du matériel ». « Les réponses qu’on nous donne, c’est qu’il n’y a pas d’argent et que c’est comme ça », déplore-t-elle. « Si nous sommes présents en masse aujourd’hui, c’est pour montrer que nous sommes là et que la situation est intenable. »

Le Parlement de la FWB doit se prononcer jeudi sur un budget très contesté, élaboré dans un contexte financier particulièrement contraignant pour l’entité communautaire.