La Wallonie ne supprime pas la subvention pour le Service citoyen.
En 2024, une loi avait été votée au fédéral pour instaurer un service citoyen défrayé en Wallonie, mais la Cour constitutionnelle a annulé cette loi en raison d’un empiètement sur les compétences des Communautés. En début 2026, le gouvernement wallon sera soumis à une décision concernant une subvention annuelle de la Région wallonne d’un peu plus d’1,5 millions d’euros pour la Plateforme, qui devra revoir son fonctionnement pour plus d’efficience.
Au niveau fédéral, une loi a été adoptée en 2024, introduisant un service citoyen rémunéré pouvant être couplé avec les allocations de chômage, et prévoyant, entre autres, un financement fédéral pour plusieurs centaines de jeunes en Wallonie. Cependant, le gouvernement flamand a contesté cette législation devant la Cour constitutionnelle, qui a récemment donné raison à cette contestation en annulant la loi, jugeant que le gouvernement fédéral empiétait sur les compétences des Communautés. Depuis cette décision, la Plateforme pour le Service Citoyen se trouvait dans une situation d’incertitude.
Une nouvelle décision a été annoncée, qui sera présentée officiellement au gouvernement wallon au début de l’année 2026, selon les déclarations du ministre-président wallon Adrien Dolimont. La Plateforme recevra l’année prochaine, ainsi qu’en 2027, une subvention annuelle de la Région wallonne d’un peu plus de 1,5 million d’euros, en complément du financement provenant du FSE + (Fonds social européen +). « La situation au-delà de 2027 fera l’objet d’une réévaluation ultérieure, sur la base des résultats atteints« , précise le cabinet.
En effet, le gouvernement attend de la Plateforme qu’elle améliore significativement son fonctionnement afin d’être plus « efficient« . L’objectif est de faire mieux avec moins de ressources. L’ASBL s’est engagée à réduire ses coûts de fonctionnement, notamment par une diminution de moitié des dépenses liées à la communication, ainsi qu’à rationaliser ses services et à restructurer ses équipes, avec une réduction du nombre de directeurs ou de postes similaires, passant de 6 à 3,6 équivalents temps plein (ETP).

