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ASG : Assemblée extraordinaire élective le 23 décembre, défi inédit

Le président de l’ASG, Mongi Hassine, a confirmé par écrit sa décision de quitter la Zliza au plus fort de la crise. Le 22 décembre est le dernier délai de dépôt de candidature pour l’élection d’un nouveau Bureau directeur.


La famille élargie du Carrelage se trouve confrontée à une crise majeure qu’elle doit résoudre dans les jours à venir.

D’après La Presse, après avoir évoqué la possibilité de démissionner, le président de l’ASG, Mongi Hassine, élu il y a trois mois et présenté comme l’homme providentiel, a pris la décision de quitter ses fonctions. Il a notifié par écrit les autorités locales de sa volonté de se retirer de la Zliza alors que la crise atteint son paroxysme, laissant l’équipe dans une situation délicate sans prêter attention au vide qu’il crée à un moment où l’unité et la mobilisation sont essentielles.

Le comité démissionnaire ne sera pas pardonné pour avoir abandonné en plein milieu de la saison. Si aucune candidature n’est déposée d’ici le 22 décembre, date limite pour l’élection d’un nouveau Bureau directeur, un nouveau comité provisoire devra être mis en place, entraînant le risque d’un désastre si la situation ne s’améliore pas.

Concernant l’équipe seniors, bien que la pause actuelle semble être une « solution », leur reprise d’entraînement est retardée. En revanche, les jeunes doivent continuer à participer à une compétition en cours, suite à un forfait controversé à Gabès. Les matchs à l’extérieur des jeunes sont pris en charge par des bénévoles, parmi lesquels l’ancien responsable de la section, Abdelhafidh Saâdaoui, qui a géré les derniers déplacements à La Marsa, Soliman et Sfax.

Pour ce qui est de l’entraîneur de l’équipe seniors, Skander Kasri, son avenir reste flou. Il semble regrettable de ne pas avoir su anticiper la situation actuelle. Lors de la saison précédente, il n’a pas pu sauver El Gawafel de Gafsa de la relégation, et cette année, il risque également de subir un nouvel échec. Pour l’heure, il se contente d’observer les conséquences de la crise et espère une amélioration sans y croire vraiment, car la situation est sombre.