Cadeaux de Noël : comment les emballer sans polluer ?

Chaque année, près de 3400 tonnes de papier d’emballage sont jetées après les fêtes de Noël. Ysaline Nuytten, chargée de communication chez « ConsomAction », indique que les emballages brillants, glacés ou avec des paillettes ne seront pas recyclés.

Comme chaque année, les cadeaux s’entassent au pied du sapin. Rouges, verts, dorés, étoilés et enrubannés, ils sont soigneusement emballés et seront bientôt déballés. Ne subsistera alors qu’un tas de papier, presque 3 400 tonnes chaque année.

Tous ces emballages ne pourront pas être recyclés. « À partir du moment où il est brillant, glacé ou avec des paillettes, il sera malheureusement jeté dans la poubelle à tout venant et il ne sera pas recyclé, » précise Ysaline Nuytten, chargée de communication chez « ConsomAction ».

Pour son magasin bio, Odile Ramelot a recherché une alternative au papier traditionnel. Lors de sa première année, elle n’a rien emballé, mais les ventes n’ont pas été satisfaisantes. Aujourd’hui, elle a opté pour la technique japonaise du furoshiki, qui consiste en un emballage en tissu. Cependant, le coût du tissu pose un problème. « De toute façon un emballage, ça coûte, » répond-elle. « Moi, je vais me fournir dans des magasins de seconde main. Je vais payer entre un ou deux euros le foulard. »

Dans la librairie de Marcello Oro, les cadeaux sont emballés avec du papier, mais il s’agit d’anciennes affiches fournies par la cinémathèque. Pour ce libraire, ce choix est à la fois écologique, économique et esthétique : « C’est un choix esthétique aussi, on trouve aujourd’hui que ça donne même mieux qu’un classique papier d’emballage. »

Un Noël sans emballages jetables mais avec des emballages réutilisables, c’est possible ; il suffit d’un peu d’imagination.