TunSea alerte sur le labourage des plages et ses conséquences écologiques.
L’Association TunSea pour la Science Participative a lancé une campagne de sensibilisation contre le labourage des plages, une pratique destructrice souvent présentée à tort comme un « nettoyage ». TunSea propose trois mesures prioritaires : l’arrêt immédiat et catégorique du labourage des plages, l’adoption systématique de méthodes de nettoyage respectueuses de la faune et de la flore, et la mise en place d’une protection renforcée des zones sensibles pendant les périodes critiques de nidification et de reproduction.
L’Association TunSea pour la Science Participative a lancé une campagne de sensibilisation contre le labourage des plages, une pratique destructrice souvent qualifiée à tort de « nettoyage ». Sous le slogan « Notre plage est vivante… pas une terre agricole ! », cette initiative met en lumière les ravages écologiques causés par l’utilisation d’engins lourds sur les littoraux tunisiens.
Le labourage consiste à retourner le sable à l’aide de tracteurs ou de bulldozers, ce qui entraîne la destruction des dunes, écrase les nids d’oiseaux ainsi que les œufs de tortues marines, et annihile la fonction naturelle du sable comme barrière contre l’érosion côtière. Les conséquences de cette pratique sont à la fois immédiates et durables : recul du trait de côte, effondrement de la biodiversité marine et déséquilibre écologique généralisé.
« Ce n’est pas un nettoyage, c’est une destruction d’un écosystème fragile », affirme l’association sur sa page Facebook, en soulignant que ces opérations, souvent justifiées par une fausse notion de propreté, entraînent des coûts élevés pour toutes les parties concernées : perte d’espèces, érosion accélérée et dégradation du patrimoine naturel côtier.
Face à ce constat alarmant, TunSea propose trois mesures prioritaires. Il s’agit de l’arrêt immédiat et catégorique du labourage des plages, de l’adoption systématique de méthodes de nettoyage respectueuses de la faune et de la flore, et de la mise en place d’une protection renforcée des zones sensibles durant les périodes critiques de nidification et de reproduction.
La campagne appelle à préserver les littoraux tunisiens non pas comme des espaces à domestiquer, mais comme des écosystèmes vivants à protéger.

