Belgique

À Bastogne, commémoration des 81 ans de la Bataille des Ardennes : « On va essayer que ça ne se reproduise pas »

David Marshall, âgé de 101 ans, a assisté aux commémorations organisées ce week-end à Bastogne, où il a déclaré : « Cet endroit représente beaucoup pour moi. Je me sens vraiment vivant quand je viens ici. » Lors de cette rencontre, l’ambassadeur des États-Unis en Belgique, Bill White, a souligné l’importance de revenir pour honorer le 81e anniversaire de la Bataille des Ardennes et a affirmé : « Ce partenariat sur le terrain, je ne l’oublierai jamais. »


David Marshall a servi dans la 84e division d’infanterie durant la Bataille des Ardennes. Âgé de 101 ans, il souhaitait assister aux commémorations organisées ce week-end à Bastogne. « Cet endroit représente beaucoup pour moi. Je me sens vraiment vivant quand je viens ici. Et je viendrai toujours, aussi longtemps que j’en serai capable », a-t-il déclaré vendredi soir lors d’une rencontre au Bastogne War Museum, en présence de deux autres vétérans, Jack Moran et Jack Einstein, ainsi que de l’ambassadeur des États-Unis en Belgique, Bill White.

« Il est essentiel pour nous de revenir et d’honorer le 81e anniversaire de la Bataille des Ardennes, ici à Bastogne », a souligné l’ambassadeur américain, rendant hommage au sacrifice des soldats qui ont combattu durant la Seconde Guerre mondiale et rappelant les liens unissant les États-Unis et la Belgique.

« On entend souvent dire que l’Amérique et ses alliés ont aidé à libérer la Belgique à deux reprises, durant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Mais cela n’aurait pas été possible sans ce qui s’est passé sur le terrain », a poursuivi Bill White, citant l’exemple d’une jeune femme et d’un prêtre venus au secours d’un aviateur dont l’avion avait été abattu par les nazis.

« Ce partenariat sur le terrain, je ne l’oublierai jamais. » Les commémorations se poursuivront tout au long du week-end par diverses activités dans la ville et autour de différents sites mémoriels, dont un défilé patriotique suivi d’une rencontre entre vétérans et autorités, puis du traditionnel jet de noix depuis le balcon de l’Hôtel de Ville.