Les provinces du Sud du Royaume : investissements présentés à Paris

Les opportunités d’investissement dans les provinces du Sud du Royaume ont été mises en avant mercredi à Paris lors d’une rencontre avec la participation d’opérateurs économiques français et de membres de la communauté marocaine en France. Zineb Hatim, présidente de « Maroc entrepreneurs », a indiqué que cette initiative s’inscrit dans la volonté de renforcer et d’accélérer l’investissement dans les provinces du Sud, territoires stratégiques au cœur du rayonnement économique du Royaume.

Les opportunités d’investissement dans les provinces du Sud du Royaume et les réalisations en cours ont été mises en avant, mercredi à Paris, lors d’une rencontre réunissant des opérateurs économiques français et des membres de la communauté marocaine vivant en France.

Cette rencontre, initiée par l’Association « Maroc entrepreneurs » en partenariat avec la Fédération française « InfraNum », a permis aux directeurs généraux des Centres régionaux d’investissement (CRI) des trois régions du Sud du Royaume — Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Eddahab — de mettre en lumière les énormes potentialités d’investissement offertes aux MRE, ainsi que la dynamique de développement remarquable qui caractérise ces territoires.

Elle a également permis de rappeler les différents dispositifs d’accompagnement pour les investisseurs souhaitant pleinement profiter des atouts de ces régions pour y implanter et développer leurs projets.

Dans une déclaration à la MAP, Zineb Hatim, présidente de « Maroc entrepreneurs », a précisé que cette initiative s’inscrit dans la volonté de renforcer et d’accélérer l’investissement dans les provinces du Sud, considérées comme des territoires stratégiques au cœur du rayonnement économique du Royaume.

Elle a indiqué que le Maroc, et plus particulièrement les provinces du Sud, offre aujourd’hui des opportunités exceptionnelles aux MRE, tout en soulignant le rôle central des CRI dans l’accompagnement et l’orientation des investisseurs de la diaspora vers des secteurs porteurs.

Ahmed Khathir, directeur général du CRI de Dakhla-Oued Eddahab, a quant à lui souligné le rôle essentiel des Marocains du monde dans le développement des provinces du Sud, ajoutant que cette rencontre est une véritable opportunité pour s’engager, passer à l’action et tirer parti du fort potentiel offert par ces territoires.

Il a énuméré les secteurs porteurs dans le Sud du Royaume, principalement l’économie bleue, le tourisme et les énergies renouvelables, en affirmant que les CRI sont pleinement mobilisés et prêts à soutenir tout porteur de projet de la diaspora désireux de s’implanter dans ces régions.

Après avoir mis en avant les dispositifs d’accompagnement des investisseurs (guichet unique, charte d’investissement, incitations fiscales, services d’appui), Mohamed Jifer, directeur général du CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, a souligné que les provinces du Sud disposent de nombreux atouts, tels que l’infrastructure portuaire, la connectivité et les énergies renouvelables. Il a fait observer que tous les éléments sont réunis pour développer des projets à forte valeur ajoutée et innovants, notamment dans la biotechnologie marine, l’agriculture moderne et l’industrie manufacturière de la pêche.

M. Jifer a aussi insisté sur l’importance d’un cadre structuré et d’un réseau d’informations complet pour aligner les projets des investisseurs sur les besoins réels d’investissement, précisant que la mise en relation et la collaboration étroite entre acteurs sont essentielles pour saisir les opportunités offertes.

Selon Mohamed Assouss, directeur général du CRI de Guelmim-Oued Noun, l’essentiel est de concentrer les efforts sur les projets capables de renforcer particulièrement le secteur privé, en tirant parti de la diversité des atouts des provinces du Sud, qu’ils soient économiques, naturels, culturels, historiques ou touristiques.

D’après lui, toutes ces richesses représentent un potentiel majeur à exploiter pour stimuler l’innovation, diversifier les activités économiques et créer de nouvelles opportunités de développement durable et inclusif.

Pour sa part, Stephan Lelux, vice-président de la Fédération française de professionnels du secteur des infrastructures de télécommunications « InfraNum », a mis en avant les perspectives offertes par d’importants projets d’infrastructures numériques dans les régions des provinces du Sud, qui peuvent accompagner le développement dans divers domaines.

Il a cité la logistique autour du port de Dakhla et l’innovation agricole grâce à des technologies et réseaux de capteurs, en soulignant l’intérêt particulier que suscitent ces ambitions marocaines dans ces trois régions, considérées comme des piliers du développement et de la croissance économique des prochaines années.

Ludovic Provost, directeur des affaires publiques du groupe français « Sogetrel », qui a accueilli la rencontre, a indiqué que son groupe, déjà installé à Casablanca, suit de près les projets d’investissement dans les provinces du Sud, soulignant l’ampleur et le potentiel énorme de ces initiatives, notamment les projets ambitieux de développement de la ville de Dakhla.