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Un joueur français ne joue plus 20 ans pour matchs truqués.

L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a suspendu Quentin Folliot pour une durée de vingt ans après l’avoir identifié « comme une figure centrale d’un réseau de joueurs agissant pour le compte d’une organisation spécialisée dans les matchs truqués ». Il a été reconnu coupable de 27 infractions, y compris avoir manipulé des résultats et tenté de corrompre d’autres joueurs, et a reçu une amende de 70.000 dollars et l’obligation de rembourser plus de 44.600 dollars en gains illégaux supposés.


L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a déclaré jeudi avoir suspendu un joueur français, anciennement classé N.488 mondial, pour une durée de vingt ans. Cette décision fait suite à une enquête qui le désigne comme une « figure centrale » d’un réseau criminel de matchs truqués. Cette sanction sévère concerne Quentin Folliot, âgé de 26 ans, qui a été identifié « comme une figure centrale d’un réseau de joueurs agissant pour le compte d’une organisation spécialisée dans les matchs truqués », selon l’agence indépendante chargée de la lutte antidopage et anticorruption dans le tennis professionnel.

Le joueur est le sixième à être sanctionné dans le cadre de cette enquête étendue. Il ne lui sera pas permis de jouer, de s’entraîner ou d’assister à un tournoi officiel pendant vingt ans. En plus de cela, il a écopé d’une amende de 70 000 dollars (environ 60 000 euros) et est contraint de rembourser plus de 44 600 dollars (environ 38 000 euros) en gains supposés illégaux.

Concernant les motifs de la sanction, Folliot a été reconnu coupable de 27 infractions, telles que la manipulation de résultats, la réception d’argent pour ne pas jouer à plein potentiel durant des matchs, la tentative de corruption d’autres joueurs, la destruction de preuves, ainsi que le refus de coopérer avec l’enquête de l’ITIA. Bien que le milieu du tennis soit depuis longtemps touché par de telles affaires, celle-ci se distingue par l’ampleur des actions de Folliot.

La décision de sanctionner le joueur a été renforcée par sa obstruction délibérée à l’enquête de l’agence, un comportement relativement rare chez les joueurs impliqués. « Ses agissements répréhensibles ne se limitaient pas à ses propres matchs, il agissait comme un vecteur pour une organisation criminelle plus large, recrutant activement d’autres joueurs et tentant d’ancrer plus profondément la corruption dans les circuits professionnels », a noté le juge indépendant dans sa décision datée du 1er décembre.