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Brigitte Macron et les « sales connes » : bourde de l’agence Mimi Marchand.

Brigitte Macron a qualifié dimanche de « sales connes » des militantes féministes qui ont interrompu samedi un spectacle de l’humoriste Ary Abittan. L’instruction concernant les accusations de viol contre Ary Abittan a abouti à un non-lieu pour manque d’indices suffisants, confirmé en appel en janvier.


Méfiez-vous de vos amis, ils peuvent vous trahir (sans le faire exprès). Brigitte Macron en fait l’expérience. La vidéo où la première dame traite des militantes féministes de « sales connes » a été révélée à la presse people à la suite d’une erreur de l’agence Bestimage, dirigée par Mimi Marchand, une proche de Brigitte Macron, comme l’a confirmé mardi l’AFP d’après des informations du Parisien.

L’épouse du président a qualifié dimanche de « sales connes » des militantes féministes qui ont interrompu samedi un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, d’après une vidéo publiée par le site de l’hebdomadaire Public.

Le son n’a pas été vérifié. Ces images, prises en coulisses peu avant la représentation, ont été réalisées par un vidéaste de Bestimage, une agence spécialisée dans l’actualité people dirigée par Mimi Marchand, liée à Brigitte Macron. Diverses séquences ont par la suite été vendues à Paris Match, Closer et Public, sans que le son et les dialogues n’aient été vérifiés, selon Bestimage.

Mimi Marchand, qui supervise normalement les images, était absente en raison d’un deuil, selon l’agence. Public, ayant reçu la séquence controversée, n’a pas confirmé au Parisien l’avoir obtenue via Bestimage.

« Une critique de la méthode radicale employée ». Samedi soir, quatre militantes du collectif féministe #NousToutes, portant des masques à l’effigie d’Ary Abittan avec le mot « violeur », ont interrompu son spectacle aux Folies Bergère à Paris, selon cette organisation.

Fin 2021, l’humoriste a été accusé de viol par une jeune femme qu’il côtoyait depuis quelques semaines. Après trois ans d’enquête, l’instruction a abouti à un non-lieu pour manque de preuves suffisantes, confirmé en appel en janvier. Mardi, son avocate a rappelé qu’il était « innocent » aux yeux de la justice. Interrogé par l’AFP, l’entourage de Brigitte Macron a précisé qu’il fallait « voir dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale employée » par les militantes.