L’UE ne ralentit pas sa politique migratoire stricte.
Les 27 pays de l’Union européenne vont entériner lundi un net durcissement de leur politique migratoire. Les ministres de l’Intérieur des Etats membres de l’UE se prononcent pour la première fois sur trois textes présentés cette année par la Commission européenne.
Sous la pression de la droite et de l’extrême droite, les 27 pays de l’Union européenne vont officialiser lundi un renforcement significatif de leur politique migratoire, incluant la possibilité de renvoyer les migrants vers des centres situés en dehors des frontières de l’UE.
Réunis à Bruxelles, les ministres de l’Intérieur des États membres se prononcent pour la première fois sur trois textes proposés cette année par la Commission européenne, visant à encadrer de manière plus stricte les arrivées et les renvois des exilés.
Ces textes pourraient notamment :
– Permettre l’ouverture de centres en dehors des frontières de l’UE pour y envoyer les migrants dont la demande d’asile aurait été rejetée, nommés « hubs de retours« .
– Imposer des sanctions plus sévères à ceux qui refusent de quitter le territoire européen, en allongeant les périodes de détention.
– Être utilisés pour renvoyer des migrants vers des pays, considérés par l’Europe comme « sûrs« , même s’ils ne sont pas leurs pays d’origine.
« Il est vraiment important que nous donnions aux citoyens le sentiment que nous maîtrisons ce qui se passe« , a souligné lundi le commissaire européen Magnus Brunner, responsable de ce durcissement de la politique migratoire.

