Grève reconductible au Musée du Louvre pour conditions de travail dégradées
Les personnels du musée du Louvre sont appelés à une « grève reconductible » à partir du lundi 15 décembre 2025 pour protester contre « des conditions de travail dégradées » et des « moyens insuffisants », selon la CFDT. L’appel à la grève, voté à l’unanimité lors d’une assemblée générale réunissant « environ 200 personnes » le lundi 8 décembre 2025, a été déposé auprès du ministère de la Culture.
Le Louvre traverse une période difficile en cette fin d’année. Les employés du musée parisien ont décidé d’entamer une « grève reconductible » à partir du lundi 15 décembre 2025 pour exprimer leur mécontentement face à « des conditions de travail dégradées » et des « moyens insuffisants », selon une déclaration de la CFDT à l’AFP suite à une réunion intersyndicale.
Cet appel, formulé auprès du ministère de la Culture et soutenu par la CGT, Sud et la CFDT, a été « voté à l’unanimité » lors d’une assemblée générale qui a réuni « environ 200 personnes » lundi 8 décembre 2025 dans l’auditorium du Louvre, d’après Valérie Baud, déléguée CFDT.
Depuis le cambriolage spectaculaire survenu le 19 octobre, le Louvre fait face à de nombreux défis. En novembre, une galerie a dû être fermée en raison de la vétusté de l’édifice, et le 26 novembre, une fuite d’eau a endommagé plusieurs centaines d’ouvrages de la bibliothèque des Antiquités égyptiennes.
Les syndicats dénoncent une fermeture fréquente des espaces muséographiques, qui est bien au-delà des prévisions du plan d’ouverture garanti, en raison d’un manque d’effectifs ainsi que des défaillances techniques et de l’état du bâtiment. Ils soulignent que le public a désormais un accès limité aux œuvres, rendant la visite du Louvre « un véritable parcours du combattant ».
Les syndicats indiquent que « les différentes alertes internes sont restées lettre morte » et que les messages communiqués par la direction du Louvre aux représentants nationaux et aux médias ne laissent pas envisager une prise de conscience adéquate face à la crise actuelle.
Face à ces problèmes, ils demandent une négociation directement avec le ministère de la Culture, en raison de la dégradation sans précédent du climat social interne et de l’urgence d’obtenir des réponses de la part des autorités compétentes.

