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Etats-Unis vs Venezuela : 5.600 soldats ajoutés à l’armée vénézuélienne

L’armée vénézuélienne a incorporé samedi à Caracas 5.600 nouveaux soldats, voyant une « menace » dans le déploiement depuis août par les Etats-Unis d’une importante force navale dans les Caraïbes. Le général Javier José Marcano Tábata a assuré que le nombre de volontaires pour intégrer les forces armées est en forte hausse, déclarant : « Au moment où l’impérialisme menace […] notre patrie, notre peuple, les jeunes, sont des milliers à rejoindre les Forces armées nationales bolivariennes. »


L’armée vénézuélienne a intégré samedi à Caracas 5.600 nouveaux soldats, percevant une « menace » dans le déploiement depuis août par les États-Unis d’une importante force navale dans les Caraïbes, incluant notamment le plus grand porte-avions du monde. En réaction aux manœuvres militaires américaines, le président vénézuélien Nicolás Maduro a appelé, lors d’une cérémonie, à renforcer l’enrôlement militaire et à se rassembler contre « l’impérialisme ».

Le général Javier José Marcano Tábata a indiqué que le nombre de volontaires pour rejoindre les forces armées est en forte hausse. « Au moment où l’impérialisme menace […] notre patrie, notre peuple, les jeunes, sont des milliers à rejoindre les Forces armées nationales bolivariennes », a-t-il déclaré lors de la cérémonie qui s’est tenue à Fuerte Tiuna, le plus grand complexe militaire du Venezuela, à Caracas. Selon les chiffres officiels, l’armée vénézuélienne comprend environ 200.000 soldats, auxquels s’ajoutent 200.000 policiers.

Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela se sont intensifiées depuis que Washington a lancé des frappes sur des navires de narcotrafiquants présumés, entraînant la mort de 87 personnes, en mer des Caraïbes en particulier, sans fournir de preuves de leur lien avec le narcotrafic.

Le Venezuela, cible des États-Unis depuis un quart de siècle, est accusé par le président américain Donald Trump d’être derrière le trafic de stupéfiants inondant le territoire américain. Caracas dément cette accusation et soutient que l’objectif réel de Washington est un changement de régime et la prise de contrôle du pétrole vénézuélien.