Tunisie

Semis bien engagés malgré le manque de pluies en octobre et novembre

Durant les deux premières semaines d’octobre et une grande partie de novembre, un déficit pluviométrique notable a été observé, mais les récentes précipitations ont amélioré les perspectives de la saison agricole. Au 10 octobre, le taux de remplissage des barrages était de 27,4 %, tandis qu’il se situe désormais entre 28 et 29 %.


Malgré un manque de pluie significatif dans les deux premières semaines d’octobre et une grande partie de novembre, la saison agricole semble s’engager sur des bases plus positives grâce aux récentes précipitations. En effet, les dernières pluies, survenues à la fin novembre et au cours de cette semaine, ont atteint jusqu’à 60 mm dans le Nord et le Nord-Ouest, notamment dans les régions de Jendouba, Béja, Siliana ainsi que dans le centre du pays. Ces précipitations sont cruciales puisqu’elles coïncident avec le début des semis des grandes cultures d’automne (comme le blé et l’orge) qui se poursuivront tout au long de l’hiver, ainsi qu’avec les cultures maraîchères d’arrière-saison. « En comparaison avec la même période de l’année dernière, les pluies ont démarré tard et sont plus faibles, mais elles sont bénéfiques pour les semis débutés dans les régions », note l’expert en agriculture Houcine Rhili. Il espère que les précipitations se poursuivront durant le mois de décembre. Ces pluies ont également eu un effet positif sur les réserves des barrages. Alors que le taux de remplissage ne dépassait pas 20 % l’année dernière à la même période, il a atteint 27,4 % au 10 octobre et se situe désormais entre 28 et 29 %. Malgré ces signes encourageants, la Tunisie demeure l’un des pays les plus vulnérables à la sécheresse dans la région MENA, selon les rapports récents sur le climat et l’agriculture.