Antoine de Caunes ne s’est pas remis de son échec au cinéma.
Antoine de Caunes a réalisé en 2003 le film Monsieur N., qui traite de l’exil et de la mort de Napoléon Bonaparte, mais qui a rencontré un insuccès majeur à sa sortie. Il a également réalisé le film Coluche : L’Histoire d’un mec en 2008, abordant le paradoxe du clown et se déclarant « saturé de biopics ».
Antoine de Caunes n’a pas toujours connu le succès au cinéma. Le comédien et réalisateur se remémore particulièrement *Monsieur N.*, son film de 2003 sur l’exil et la mort de Napoléon Bonaparte, dans lequel il a investi toute sa « passion », mais qui a connu un échec retentissant. Lors de son passage dans l’émission *On Time*, diffusée sur YouTube, le comédien a évoqué cette expérience difficile qui l’a profondément marqué.
« Un échec cuisant, c’est l’insuccès pour dire les choses gentiment de ce film sur Napoléon, que j’ai porté pendant deux ans, trois ans, que j’ai fait avec une passion qui est difficile à résumer en mots, et qui s’est planté à la sortie », a-t-il déclaré, admettant que son équipe et lui avaient probablement « complètement raté la cible ». « Il n’a pas été vu du tout, ce qui est terrible pour un film et ça, j’en ai beaucoup souffert », a-t-il reconnu.
### Fier malgré tout
Cependant, le septuagénaire conserve également un souvenir précieux de son travail, qu’il a réalisé avec Philippe Torreton, dans le rôle de l’ancien empereur, ainsi que d’autres acteurs britanniques et français tels que Richard E. Grant (*Nuremberg, Downton Abbey*) et Roschdy Zem. « Pour moi le film n’est pas planté, c’est le film que je voulais faire et j’en réponds complètement », a affirmé Antoine de Caunes. « Je suis même très fier de ce film, c’est peut-être même l’une des choses dont je suis le plus fier encore aujourd’hui ».
L’animateur de télévision est également fier d’un autre de ses films, *Coluche : L’Histoire d’un mec*, présenté en 2008, où il s’est penché sur le « paradoxe du clown », ou « le clown que l’on prend d’un seul coup au sérieux » qui « se retrouve investi d’une mission qu’il n’a pas demandée ». Un sujet « passionnant » pour celui qui se dit « saturé de biopics » et trouve le genre plus intéressant lorsqu’il se concentre sur un aspect particulier de la vie des sujets afin de permettre « d’éclairer le reste ».
Concernant *Monsieur N.*, Antoine de Caunes s’est interrogé : « Qu’est-ce qu’on devient une fois qu’on a tout perdu ? Comment un homme qui a eu le monde entre ses mains peut-il accepter de n’être plus rien ? »

