Construction au ralenti : le secteur ne profite pas de l’hiver.

Le Forem propose des formations spécifiques aux métiers du bâtiment de début décembre à fin mars, avec un total de 7500 heures dispensées à travers 250 formations. À Sars-la-Bruyère, l’entrepreneur Antonio Sprio, actif dans le bâtiment depuis 27 ans, fait appel à des sous-traitants pour manipuler une mini-pelle, car il ne sait pas la manier.

Le froid s’est bien installé chez nous et le secteur de la construction entre en phase de « ralenti », offrant l’opportunité de se mettre à jour et de se recycler. Du début décembre à fin mars, le Forem organise des formations spécifiques aux métiers du bâtiment. L’objectif est de permettre aux employeurs et aux ouvriers d’apprendre de nouvelles techniques ou de se réorienter.

À Sars-la-Bruyère, dans l’entité de Frameries, nous avons rencontré Antonio Sprio, actif dans le bâtiment depuis 27 ans. Cet entrepreneur de Frameries doit néanmoins faire appel à des sous-traitants pour manipuler une mini-pelle afin de réaliser ses terrassements ou son égouttage. Lorsque ces sous-traitants ne sont pas disponibles, cela retarde ses chantiers. « Moi, je n’utilise pas de mini-pelle, nous explique-t-il, parce que je ne savais pas la manier. Et c’est pour ça que j’ai décidé de faire la formation. On peut toujours en louer une et faire avancer le chantier. »

Selon le Forem, ces formations hivernales arrivent à un moment opportun : « Cela permet de maintenir en compétence les travailleurs qui sont déjà actifs, mais aussi, pour celles et ceux qui voudraient se réorienter, de pouvoir ambitionner une autre fonction », précise Thierry Ney, porte-parole du Forem.

Dans le secteur des engins de chantier, les offres d’emploi sont nombreuses. « Sur les engins de chantier, actuellement, ce sont près de 700 offres d’emploi qui sont disponibles sur le site du Forem. Évidemment, il y a les conducteurs d’engins de chantier, mais il y a aussi des métiers connexes, mécaniciens pour ces engins, vendeurs,… », énumère Thierry Ney. Le Forem propose 250 formations hivernales, représentant 7500 heures au total, jusqu’à fin mars, dans le secteur de la construction.