Treize projets visent à améliorer la recherche entre la Suisse et la région MENA.
La Swiss Leading House MENA a retenu 13 projets dans le cadre des Research Partnership Grants 2025, issus de plus de 150 propositions soumises par des chercheurs-euses de la région MENA et de 24 institutions suisses. Parmi ces projets, un est porté par la HES-SO (He-Arc), en collaboration avec l’Université de Sfax (Tunisie) et l’Université Hassan II de Casablanca (Maroc), pour analyser les facteurs cognitifs et psychologiques influençant l’engagement des étudiant-es en classes hybrides.
La Swiss Leading House MENA annonce avec satisfaction la sélection de 13 projets dans le cadre des Research Partnership Grants 2025. Ces projets ont été choisis parmi plus de 150 propositions de qualité provenant de chercheurs et chercheuses de plus de dix pays de la région MENA, ainsi que de 24 institutions suisses. Parmi ces projets, cinq émanent de la HES-SO.
Suite à une évaluation approfondie par des experts en Suisse et dans la région, 13 projets ont été retenus dans divers domaines. Un projet est mené par la HES-SO (He-Arc), en partenariat avec l’Université de Sfax (Tunisie) et l’Université Hassan II de Casablanca (Maroc), pour examiner les facteurs cognitifs et psychologiques qui influencent l’engagement des étudiants en classes hybrides.
L’intelligence artificielle est au cœur de plusieurs projets sélectionnés. L’Université de St. Gallen, en collaboration avec les Émirats arabes unis, travaille à développer un outil visant à promouvoir la responsabilité morale dans l’utilisation de l’IA générative. L’Università della Svizzera italiana se penche sur les biais linguistiques dans les modèles de langage en anglais et en arabe, tandis que l’Université de Lausanne s’associe à l’Égypte pour améliorer le dépistage du cancer grâce à l’intelligence artificielle.
Les thèmes de la santé et de la résilience en période de crise figurent également parmi les priorités de recherche. La SUPSI collabore avec la Palestine pour analyser la manière dont les professionnels de santé de Gaza gèrent l’incertitude clinique en situation de crise. Un autre projet, conduit par la ZWAH, se concentre sur les facteurs de gouvernance et de politiques qui influencent l’équité en santé, tandis que l’IHEID étudie le rôle des institutions académiques dans la gouvernance post-conflit en Syrie.
Dans le domaine des sciences de la vie, une collaboration va renforcer les liens en neurogénétique avec la Tunisie. Enfin, plusieurs projets se penchent sur les défis liés au changement climatique : la compréhension des interactions entre poussières et climat (Unil), l’adoption de pratiques agricoles durables au Liban (Fachhochschule Bern), l’adaptation des villes aux extrêmes climatiques avec l’Université de Genève et Le Caire, l’intégration de l’hydrogène en vue de décarboniser les zones urbaines marocaines avec l’EMPA, et une initiative citoyenne de la FHNW pour réduire les déchets plastiques.

