Tunisie

Feu vert du Parlement pour l’utilisation des drones agricoles

Le Parlement a adopté, mercredi soir, l’article 135 du projet de loi, autorisant les agriculteurs à utiliser des drones pour l’épandage de produits phytosanitaires sur les surfaces agricoles, avec 60 voix pour, 29 voix contre et 14 abstentions. Les députés ont également validé l’article 138, prévoyant la création d’une ligne de financement destinée à la restructuration des terres domaniales de plus de 1 000 hectares, avec 60 voix favorables, 26 voix contre et 10 abstentions.


Le Parlement a voté, mercredi soir, l’article 135 du projet de loi autorisant les agriculteurs à recourir aux drones pour l’épandage de produits phytosanitaires sur les terres agricoles. Cette initiative a pour but d’assurer une intervention plus rapide et plus efficace, tout en renforçant la protection des cultures. L’utilisation de drones devra toutefois respecter les autorisations des autorités compétentes.

La ministre des Finances, Michket Salama, a précisé, en réponse aux députés, qu’un projet de loi spécifique pour encadrer l’utilisation des drones est actuellement examiné et sera prochainement soumis au Parlement. Elle a souligné que cette problématique ne relève pas de son ministère, mais d’autres ministères d’État.

L’article 135 a reçu 60 voix favorables, 29 voix contre et 14 abstentions.

Les députés ont également validé l’article 138, qui prévoit d’établir une ligne de financement destinée à la restructuration des terres domaniales de plus de 1 000 hectares sous l’égide de l’Office des terres domaniales, dans plusieurs régions telles que Sfax, Siliana, Béja et Jendouba. Cette restructuration vise à améliorer la rentabilité des exploitations agricoles, à promouvoir l’emploi pour les jeunes entrepreneurs et ingénieurs, à renforcer le contrôle ainsi qu’à assurer la liquidité nécessaire à leur gestion. Cet article a été adopté avec 60 voix pour, 26 contre et 10 abstentions.

De plus, 77 députés ont approuvé l’article 139, qui concerne la régularisation des situations des enseignants suppléants ayant exercé avant 2006 et 2008. Dix-huit députés ont voté contre, tandis que neuf ont exprimé des réserves.