Le DG de la CDG plaide pour le modèle économique des Caisses de dépôt en Afrique.

Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des Caisses de dépôt au niveau continental, en tant que pilier du développement durable. Le forum a été marqué par des séminaires sur des sujets tels que « Modèles innovants pour mobiliser l’épargne intérieure » et « Financement des politiques publiques ».

Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des Caisses de dépôt à l’échelle continentale, considéré comme un pilier du développement durable. S’exprimant lors de la 8e Conférence internationale du Forum des fonds de dépôt, M. Safir a souligné que l’originalité du modèle de ces Caisses réside dans leur double mission : elles agissent tant en tant qu’acteur au service de l’intérêt général qu’en tant qu’acteur compétitif, capable de s’engager sur le long terme avec la rigueur et la responsabilité nécessaires pour protéger, développer et mobiliser l’épargne privée.

Il a également noté que le défi actuel est de valoriser ce rôle de catalyseur de l’investissement et de protecteur de l’épargne, en estimant qu’une Caisse de dépôt, grâce à la nature des fonds confiés par le législateur, doit se positionner comme un acteur économique capable d’assumer, dans les limites des risques définis, un rôle de précurseur et d’amorçage dans des secteurs porteurs à encourager, mais qui n’attirent pas encore les investisseurs privés.

M. Safir a ajouté que la “Caisse d’épargne” représente un partenaire essentiel des pouvoirs publics et des collectivités locales dans le financement des projets d’infrastructures, précisant que ce forum a pour objectif de convaincre les pays frères qui ne disposent pas de cet outil de l’importance de ce modèle économique, selon la MAP.

Les Caisses de dépôt africaines jouent un rôle clé en faveur de l’investissement dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’immobilier, l’entrepreneuriat et les PME, tout en développant leurs activités dans d’autres domaines nationaux comme les énergies renouvelables, le tourisme, ou la mobilisation de l’épargne de la diaspora.

Pour sa part, Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, directeur de la Caisse de dépôt et de développement de Mauritanie (CDD), a souligné le rôle central de sa Caisse en tant que partenaire stratégique de l’État et « partie de confiance » pour assurer l’efficacité des grands programmes économiques et sociaux du gouvernement.

Il a expliqué que l’importance de ces fonds réside dans leur capacité à fournir le capital nécessaire au développement durable, ainsi que dans leur flexibilité, qui leur permet d’intervenir dans des domaines tels que la transition énergétique, les infrastructures sociales, ou le soutien au secteur privé et aux secteurs productifs.

Lors de l’ouverture de ce forum, des représentants gouvernementaux ainsi que des responsables d’organismes financiers régionaux et internationaux ont mis en avant l’importance des efforts collectifs des différentes parties prenantes pour renforcer l’impact des fonds d’épargne sur le développement économique et social, en conformité avec les priorités nationales.

Cet événement, placé sous le thème « Les caisses de dépôt, tiers de confiance, mobilisent l’épargne nationale au service du financement des politiques publiques », a été marqué par des séminaires sur des sujets comme « Modèles innovants pour mobiliser l’épargne intérieure » et « Financement des politiques publiques ».