Une intense éruption solaire pourrait provoquer des aurores boréales mercredi soir.
Une alerte de tempête géomagnétique a été lancée dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. En mai 2024, la planète a connu les orages géomagnétiques les plus puissants enregistrés depuis vingt ans, provoquant des aurores boréales aux États-Unis, en Europe et en Australie.
Après une intense éruption solaire, atteignant son apogée ce dimanche, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a émis une alerte de tempête géomagnétique durant la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre.
Bien que ces phénomènes puissent perturber les communications radio, les réseaux électriques, et exposer les engins spatiaux ainsi que les astronautes à des risques, ils offrent également un aspect plus récréatif sur Terre : des aurores boréales, visibles « aux hautes latitudes » de l’hémisphère nord, notamment « au Canada ou en Alaska », d’après le Centre américain de prévision météorologique spatiale. Des images de cette éruption solaire très intense ont été capturées par l’Observatoire de la dynamique solaire de la NASA et publiées sur le site et les profils de l’agence spatiale américaine.
Comme le souligne Le Figaro, l’éclat des aurores boréales dépendra toutefois de l’orientation de l’éjection solaire ainsi que des conditions météorologiques locales, qui pourraient restreindre la visibilité.
En mai 2024, la planète a été témoin des orages géomagnétiques les plus puissants enregistrés depuis deux décennies. Ceux-ci ont causé des aurores boréales illuminant le ciel nocturne aux États-Unis, en Europe et en Australie, notamment à des latitudes bien plus basses que d’habitude.
Ce type d’événement s’est multiplié récemment, car le Soleil est actuellement proche de son pic d’activité, selon un cycle qui se répète tous les onze ans.

