Gard : Trois jeunes décèdent dans un accident à Alès, protoxyde d’azote présent

Trois jeunes âgés de 14, 15 et 19 ans sont « morts noyés » après que leur voiture a raté un virage et fini sa course dans la piscine d’un pavillon mercredi à Alès (Gard). Les trois personnes à bord, âgées de 14, 15 et 19 ans, sont décédées, a priori par noyade, a ajouté Abdelkrim Grini, qui a ordonné une enquête pour « recherche de la cause de la mort », ainsi qu’une autopsie.

Trois jeunes âgés de 14, 15 et 19 ans sont décédés par noyade après que leur voiture a raté un virage et s’est retrouvée dans la piscine d’un pavillon, mercredi à Alès (Gard), comme l’a rapporté le procureur de la ville.

« Vers deux heures du matin, une voiture avec trois jeunes garçons à bord a raté son virage et percuté le muret d’un pavillon où se trouve une piscine. La voiture a détruit le muret, s’est retournée et est tombée dans la piscine, sur le toit, les quatre roues en l’air », a déclaré le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, à l’AFP.

Deux mineurs et un majeur décédés

« Les trois personnes à bord, âgées de 14, 15 et 19 ans, sont décédées, vraisemblablement par noyade », a poursuivi Abdelkrim Grini, qui a ordonné une enquête pour « recherche de la cause de la mort », ainsi qu’une autopsie. D’après Le Parisien, le jeune homme de 19 ans était connu des services de police et de justice pour trafic de stupéfiants. C’est le propriétaire du pavillon, un boulanger, qui a alerté les secours en remarquant la présence du véhicule en rentrant chez lui vers six heures du matin, selon le procureur, qui s’est également rendu sur les lieux.

« Ils n’avaient aucune chance »

Les pompiers ont rencontré de grandes difficultés pour accéder aux passagers de la voiture, celle-ci étant presque « emboîtée » dans la piscine, a-t-il ajouté. « C’est vraiment le comble de l’horreur. Il était impossible pour les passagers d’ouvrir les portes. Ce n’est pas le choc de l’accident qui les a tués. Ils se sont retrouvés la tête en bas, dans une eau glacée, incapables de sortir. Ils n’avaient aucune chance », a estimé Abdelkrim Grini, pour qui cet « accident » illustre un « concours de circonstances invraisemblable ».

Les corps des trois jeunes ont été transportés à l’institut médico-légal de Nîmes pour autopsie. L’enquête a été confiée au commissariat de la police nationale à Alès.